50 ans après…la pomme de terre à 100 DA
Le prix de la pomme de terre qui a atteint, voire franchi, la barre des 100 DA/kg ces derniers jours suscite toute une série de questionnements.
Coïncidant avec le 50ème anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale (la signature des Accords d’Evian le 18 mars 1962), cette énième flambée spontanée d’un produit aussi largement consommé et suffisamment produit au niveau local (le seul produit agricole de large consommation dont l’Algérie assure une autosuffisance depuis 5 ans) nous amène inévitablement à jeter un regard rétrospectif sur un demi siècle de politiques agricoles et programmes de développement avec tout ce que cela entraîne en ruptures et réformes.
Durant cinq décennies, divers modèles de développement, d’essence socialiste ou libérale, ont été appliqués à l’agriculture algérienne, de la révolution agraire jusqu’au renouveau agricole et rural.
Nous avons vu aussi l’effacement des dettes des agriculteurs, le Syrpalac, le crédit Rfig et autres subventions.
Mais les efforts consentis ne sont jamais parvenus à nous mettre à l’abri des vulnérabilités et de l’insécurité alimentaire.
Les importations en produits alimentaires augmentent au même rythme que les dépenses publiques consacrées aux soutiens au secteur agricole.
Plusieurs fois, nous nous interrogeons sur le mal de l’agriculture algérienne et les raisons de son déclin.
Le problème est identifié, les solutions aussi
Un de nos lecteurs vient de poster un commentaire en cette journée commémorative qui ne manque pas de pertinence et dont voici des extraits :
« Les problèmes de l’agriculture algérienne sont connus et les solutions sont également connues mais les décideurs préfèrent les importations à coup de milliards de dollars au détriment de la production nationale.
Tout est fait pour bloquer le développement de l’agriculture y compris la mise au frigo (chambres froides financées dans le cadre du PNDA de Said Barkat) pour aider les spéculateurs à stabiliser les prix par le haut. (…) Croyez-vous sincèrement que l’Algérie n’est pas en mesure de produire annuellement les 60 millions de quintaux supplémentaires de céréales que nous importons chaque année malgré l’existence des potentialités énormes (potentialités humaines, hydriques, édaphiques et climatiques) ?
Savez-vous aussi que l’Algérie dispose de milliers d’experts agronomes de très haut niveau formés dans le cadre de la révolution agraire durant les années 60 à 80 dans les instituts et universités algériennes et qui sont soit mis à la retraite d’office soit abandonnés à leur triste sort?
Connaissez-vous le système de nomination aux fonctions supérieures et de mise à l’écart actuellement en vigueur au ministère de l’agriculture?
Savez-vous que les données du ministère de l’agriculture ne sont pas fiables et que nous ne connaissons même pas la SAU réelle ni le cheptel ovin, bovin ou camelin de n’importe quelle wilaya?
Savez-vous que nous ne connaissons ni la nature des sols (inexistences de cartes pédologiques) ni les ressources hydriques réellement existantes (absence de cartes hydrogéologiques) des terres agricoles ?
Savez-vous que le problème du foncier agricole n’a pas été réglé depuis l’indépendance ?
Savez-vous pourquoi on n’investit pas l’équivalent d’une année d’importation de produits alimentaires dans la mise en valeur des terres affectées à la production céréalière et fourragère pour assurer la sécurité alimentaire (un concept qui a été abandonné depuis quelques années et remplacé par le renouveau agricole)?
La réponse à ces questions revient aux cadres du ministère de l’agriculture. A bon entendeur salut! »
11 Mai 2012 à 20:30
michel mais comment nourir 37 millions de personnes avec du bio ??
14 Mai 2012 à 11:58
L’agriculture biologique,c’est la combinaison idéale de mét
hodes et de cultures diverses,qui permettent d’éviter l’em
ploi de produits tels qu’ils peuvent atteindre la santé des
consommateurs;ou détériorer l’environnement naturel des
exploitations agricoles(ex:emploi de l’insecticide « Cruiser »
luttant contre la pyrale du maïs,qui décime les abeilles).
Cultiver bio,c’est utliser toutes les caractéristiques de « da
me Nature » pour en tirer les meilleurs produits pour l’Hom
me,sans lui nuire…Il est connu de tous les intervenants du
monde agricole,que pratiquer la monoculture ou l’agricultu
re productiviste expose les producteurs à renforcer les in
sectes et les bactéries,les « champignons »,les virus à ren
forcer leur « immunité ».Et donc,l’utilisation des pesticides
devenant moins efficace,à en utiliser toujours +,et le bud
get relatif à leur emploi toujours + conséquent,toujours
plus important dans le prix de revient des produits.Sans
oublier que l’emploi des engrais chimiques oblige au même
« comportement »,l’excès d’engrais non utilisés allant grave
ment polluer les nappes phréatiques;ce qui ne manque pas
de menacer la santé de personnes âgées,des enfants en
bas âge ou de personnes à la santé fragile…
L’agriculture bio consiste aussi à produire et à transformer
ce qu’on produit;ex:produire des céréales et faire du pain
ou nourrir des volailles(soit pour les tuer soi-même ou par
un abattoir;soit les « transformer » en plats cuisinés,en pro
duits finis:graisse d’oies,foie gras…).Le consommateur ach
etant alors directement chez le producteur un produit en
lequel il trouve craiment son intérêt…Le producteur allant
au-devant des « exigences » du consommateur pour conser
ver sa clientèle…
C’est l’application la + directe,la + fiable du concept de l’of
fre et de la demande…
Effectivement,on ne devient pas producteur bio par hasard!
Cela demande des compétences particulières…et incite les
producteurs à toujours + d’ingéniosité;l’ « astuce » consist
ant à perfectionner et à élargir toujours le champ des mé
thodes,des produits à « lancer sur les marchés »…jusqu’à
les proposer à la vente à une gamme de clients aussi diver
sifiée que possible…Ex:il est rare de vendre des canards
entiers,comme des poulets…Le foie,les cuisses,le cou,le
gésier sont autant de parties consommables qui concern
ent autant de clients différents et de conditionnements dif
férents,de destinations différentes…D’où l’intérêt de prod
uire du canard;mais exigeant-toutefois-beaucoup d’ « ingé
niosité »,de perfectionnisme…Tout comme l’élevage d’agne
aux de prés salés(sur les pâtures que recouvrent les ma
rées).
Voilà en quoi réside toute la subtilité,la teneur de l’agricul
ture biologique:respecter au mieux la nature pour l’intérêt
combiné du consommateur et du producteur:un produc
teur qui « gagne bien sa vie »;un consommateur satisfait et
vraiment séduit par les produits que les producteurs lui
présentent…En fait,c »est le retour à une agriculture poly
valente qui s’oppose en tout point aux graves dérives de
l’agriculture productiviste…
Pour trouver des références en la matière,tapes « agricul
ture bio » sur Internet…Au fait,je n’ai évoqué que des
cas de l’agriculture vivrière;mais ça vaut aussi bien dans
la production de coton,de chanvre,de bois,pour le textile
ou la construction,par exemple…Ou encore pour la pro
duction de fleurs(mellifères,médicinales,odorifères,gusta
tives…)…
L’agriculture bio,c’est tout un monde…qui ne connaît
pas de limite pourvu qu’on respecte les valeurs,les carac
tères de la Nature(ce qui implique de ne pas développer
des cultures à base d’hybrides végétaux F1 ou F2).
15 Mai 2012 à 00:45
ok merci michel pour votre réponse,en effet on peut dévellopper la culture bio sur long terme on est gagnant(préservation des sols,des nappes phréatiques ect) il faut absolument faire des recherches et ne pas faire comme tous les autres pays(certains mettent 4 tonnes a l’hectare de pesticides et engrais !!) c’est de la folie…toujours plus alors qu’en algérie on a encore la chance d’être pratiquement a 100% bio.j’ai mangé des feves,pois et orge d’algerie hier….mon dieu que c’était bon !! rien a voir avec les produits qu’on a en france
15 Mai 2012 à 09:21
Aujourd’hui,le secteur agricole est devenu comme l’indus
trie:une activité qui peut permettre des profits…Il y a des
« agriculteurs-investisseurs » qui cherchent à exploiter des
terres dans des pays où les paysans ne disposent pas de
capitaux pour se moderniser,faire face aux problèmes de
la sècheresse,par exemple…En Europe Centrale,au Rwan
da,et ailleurs,des Chinois,de « riches » agriculteurs europé
ens « réservent » des terres,les structurent pour en tirer
le meilleur profit possible,au détriment des paysans loc
aux,ainsi dépossèdés des biens qui servent à nourrir la
population autochtone.
c’est dans ce genre de piège que l’Algérie ne doit pas « tom
ber…Voilà pourquoi il faut absolument empêcher les in
vestisseurs extérieurs au secteur agricole et « partager »
le « foncier rural » avec les consommateurs qu’il nourrit.
Ainsi,sans que ces terres soient attribuées nominativem
ent,il sera impossible à tout investisseur extérieur de s’en
approprier une moindre parcelle;tout comme il lui sera im
possible de conclure un contrat de fermage sans l’accord
de 2/3(majorité de blocage)des « consommateurs associés »
.
Pour gérer une « coopérative » ainsi constituée,il faudrait éli
re un conseil de gestion qui serait chargé de mettre en pla
ce les plans de culture à développer selon les souhaits,les
besoins exprimés par l’assemblée des consommateurs;et
avec leur concours,si besoin est,au niveau des travaux à
entreprendre…Car,la pratique de l’agriculture bio implique
moins de mécanisation pour éviter la dégradation des sols,
bien entendu…
15 Mai 2012 à 18:42
michel,les meilleures terres(plus de 3 millions d’hectares) appartiennent encore a l’état.mais des mafieux ne rêvent que d’une chose:se les approprier pour faire de la culture de masse et gagner un max de pognon.
sinon les coopératives je sais pas si ca marchera chez nous car on a déja testé par le passé et on connait les résultats.la terre doit aller aux vrais paysans,les amoureux de la terre et non aux investisseurs prédateurs.
14 Mai 2012 à 12:58
Si l’Algérie veut vraiment nourrir la population qui vit sur
son sol,il faut absolument qu’elle valorise(c’est autre cho
se que rentabiliser!)au mieux les terres,toutes les terres
dont elles disposent à produire d’abord pour les popula
tions qui travaillent en campagne,étant entendu que les
méthodes productivistes favorisent irrésistiblement l’exo
de rural;la recherche de qualité exigeant un retour partiel
aux méthodes employant une main d’oeuvre assez impor
tante et l’emploi de la traction animale.
En parallèle d’une agriculture bio,il faut donner aux conso
mmateurs toute latitude de découvrir la vie à la campagne.
Voire s’impliquer-par le tourisme rural-dans la vie des pay
sans,ce que c’est qu’être paysan bio…Et plus il y aura de
« curieux »,plus il y aura de vocations et de clients…Y com
pris en hiver,lorsque le travail est moindre,
6 avril 2017 à 13:15
On sait que l’on obtient des rendements en agroécologie nettement supérieur à ceux de obtenus avec de l’agriculture industrielle. Cuba est un exemple à échelle réelle. L’agriculture industrielle assure une rentabilité par personne et non pas par unité de surface. D’autres part les rendements mondiaux en culture industrielle sont entrain de stagner depuis au moins les années 90, même avec des doses d’engrais plus élevées et des variétés plus productives. La croissance spectaculaire des rendements obtenus par la révolution verte se sont fait grâce aux taux d’humus qui été élevés à cette époque (1950). Maintenant que les sols soumis à l’agriculture dite intensive ont vu leur taux de carbone avoisiner les 1%, l’équivalent des sols désertiques, c’est la mort biologique des sols. Les plantes ne répondent plus les intrants chimiques. Tout ce ceci sous entend qu’on ne peut plus continuer à produire avec des systèmes agricoles du siècle passé, l’agroécologie s’impose d’elle même.
10 avril 2012 à 14:05
ce que je sais c’est que les cartes des gisements de gaz et de pétrole existent !!!
11 avril 2012 à 18:07
En France,on n’avait pas de pétrole,c’était bien!Mais on a des gaz de schistes:le + d’Europe,avec la Polo
gne…Si ça continue avec le gouvernement actuel,on
pourrait bien aller à une nouvelle révolution,tant les
« pétroliers »(américains)chargés de faire les forages
font le forcing pour faire leur « boulot »…
A France Inter,on vient d’annoncer la mort de Ben
Bella…
Par contre,en agriculture,la tendance monte pour pa
sser à l’agriculture « raisonnée » ou « bio »…
10 avril 2012 à 13:26
Un article sur les salaires des dirigeants serait la meilleure réponse
Nous députés et nous ministres et nous chef de cabinet et nous généraux oups (les officier supérieures) nous chefs d’unités nous PDG (entreprise public) etc.…. ont un salaire de combien ? Sans avantages en NATURE ET NATUREL.
100 DA LE KILO CE N EST PAS TROP
9 avril 2012 à 08:08
eux vivent dans l’opulence et le peuple dans le dénuement ,jadis grenier de l’europe ,aujourd’hui poubelle du monde ,si vs entrez dans une epicierie v s verrez ke la quasi totalité pour ne pas dire ttes des denrées alimentaires proviennent de l’etranger : ns ,la crise on l’importe .un ministere de l’importation des produits agricoles l’agriculture c comme ça k’il faut rebaptiser cette institution .nb la pois chiche à 300da ogm
8 avril 2012 à 20:50
Le probléme du secteur agricole en algerie est lié principalement au comportement humain sourtout au niveau de la prise de decision.Les gens ne sont pas à leur place que ce soit au niveau de l’admistration centrale ou au niveau wilaya.Ils ont transformé l’ agriculteur en demandeur d’aumone au détriment de l’effort et du compter sur soi meme avant toute chose.
8 avril 2012 à 18:37
que dieu sauve nos ames
8 avril 2012 à 14:22
Moi qui suis numidien, je n’aime pas m’appeler algerien, parce que j’ai honte! L’algérie post indépendance est synomyne de malfrat, de corrompu, de prise de pouvoir manu militari. Ben bella, boumedien, chadli, zeroual et bouteflika surtout, ce sont tous des bandits, des malfrats, des corrompus, des va-nu-pieds, des sangsues, etc, etc.. Je n’aime pas aller trop loin!! Cela dit, je me rappelle à l’époque de feu Kasdi Merbah, la pomme de terre coutait 2 da le kilo, alors qu’aujourd’hui, elle sillonne les 140 dinars. En plus, ils critiquent les colons, la france, etc.. Quel culot! 50 années d’indépendance, l’algérie s’engouffre davantage à cause de ces gens là que j’ai cités au début. Mustapha from canada
11 avril 2012 à 16:59
Mais alors,à quoi a servi l’assassinat de Boudiaf?L’
Algérie est toujours colonisée…aujourd’hui,comme
hier!Et que dire,au Canada,du pillage de la forêt pri
maire,pour l’exploitation des gisements de schistes
bitumineux?Et,aux E-U,le rétablissement des puits
de pétrole en Louisiane,en Nouvelle-Orléans,après
le passage de Katrina?Et des forages pour l’extrac
tion des gaz de schistes au Texas,qui a « poussé »
les habitants(modestes)à quitter la région sans es
poir aucun,de pouvoir y revenir un jour…Que dire
de la pollution des nappes phréatiques par l’agricul
ture productiviste,en France;des plages bretonnes
infestées par les algues vertes,produites par l’em
ploi intensif des engrais azotés,des unités d’éleva
ges intensifs de porcs et de volailles?En France,,
il y a matière à débat autour du nucléaire…et à pro
pos des forages de gaz de schistes…Il y a une no
ria d’asociations de défense qui cherchent à endi
guer l’extension dou le maintien du parc de centra
les nucléaires;ou l’impla,tation des forges de gaze
scistes…ou du déversement des algues vertes
sur les plages bretonnes…Combien de citoyens ont
vraiment envie de faire changer ces abominations,
ces dérives?Il n’y a que les « minorités agissantes »
pour vouloir s’opposer à de telles nuisances…Qui
aurait le « courage » de ne plus se servir d’une auto
pour se déplacer de son domicile à son travail ou à
son hyper marché…?
Les dirigeants d’un pays, c’est comme les « mauvai
ses herbes » dans le jardin:si on les laisse se répan
dre,elles vont étouffer les plantes en culture…
Morale:on n’est jamais mieux servi que par soi-mê
me…Il faut que l’Algérie « revienne à des fondamen
taux » essentiels:les paysans qui veulent vraiment
« honorer leur sacerdoce »,doivent oeuvrer pour les
habitants qui vivent autour d’eux,quitte à en pas
ser par le troc…C’est le seul salut de l’Algérie face
aux spéculateurs du marché mondial des denrées
alimentaires…C’est tout autant valable en Algérie
qu’en France…
5 avril 2012 à 12:50
l etat est regulateur nonb elle fait quoi c est ce n est du trabendo
4 avril 2012 à 17:52
Pour trouver des solutions aux problémes du secteur ,Mr BENAISSA n’a rien trouvé de mieux que de s’ entourer d’anciennes personnes qui n’ont jamais quittées le secteur depuis au moins 30/40 ans, à l’image du P/CNA, du P/CI de la patate…Alors que la majorité de ces personnes n’ont rien prouvé par le passé, au lieu de rechercher d’autres compétences on s’entéte à faire rejouer les mémes cartes qui n’ont jamais gagner de paris.DONC, IL NE FAUT S’ATTENDRE A DES AMELIORATIONS AVEC CETTE COMPOSANTE HUMAINE.
QUI VIVRA VERRA…
5 avril 2012 à 17:50
Le malaise de la crise alimentaire algérien est le même
que partout ailleurs:comme pour la crise financière,
bancaire,tout est « géré » par les « places boursières »,
en agriculture comme en finances…Aujourd’hui,l’opi
nion publique se rend compte que l’abondance des
récoltes produites et mises sur les marchés ne fait
plus baisser les prix…Les grands pôles agro-alimen
taires spéculent sur les crises agricoles qui sévissent
dans le monde-dues aux changements climatiiques,
aux conflits,aux famines qui en découlent-pour régu
ler les cours à leur avantage…Peu importe que le pro
ductivisme favorise l’exode rural:seules comptent les
« affaires » réalisées par ces « pôles »;et puisqu’ils sont
incontournables pour écouler les « méga-récoltes »,ils
auraient tord de se gêner!Ce qui est vrai en Algérie,l’
est aussi en France,en Europe…Certains exploitants
européens ou « investiseurs » dans le’espace agricole
européen n’hésitant pas à s’ « exporter » dans les +
belles plaines européennes de Roumanie,Hongrie,Uk
raine,Pologne,pour « rcupérer » les terres issues de la réforme agrire ayant suivi la chute de l’empire sovié
tique,qui redistribuait les terres des domaines des ko
lkozes aux ouvriers qui y travaillaient.Parvenus à la
retraite,leurs enfants partis vers d’autres cieux,n’ay
ant que le minimum pour vivre,ils se retrouvent seuls
face à ces « investisseurs » venus « valoriser » ces belles
terres d’Europe centrale,moyennant un prix de loca
tion à l’ha ridicule,qui les laisse plus démunis encore
que s’ils avaient continué à exploiter pour leur suffi
sance alimentaire…N’ayant jamais été formés à gérer
une exploitation agricole,ils sont-ni +,ni – ,qu’abando
nnés à leur sort par leurs gouvernements…Qu’il soit
bien clair que les « investisseurs » venus d’Europe occi
dentale-voire de Chine-ne sont pas vraiment sûrs d’
être payés en retour de leurs investissements…Tout
passe par leurs capacités à négocier leurs récoltes et
à négocier des avances sur récoltes avec leurs ban
ques ou les intermédiaires qui achètent les récoltes
pour les revendre au meilleur prix.On peut appeler ça
un « marché de dupes »…
Seule solution des paysans pour s’en sortir:sortir de
ce « cercle infernal »,en ne produisant plus que pour vendre directement au consommateur…Il n’y a pas d’
autre alternative…Et,chaque paysan en galère doit s’
en remettre à un proverbe: »On n’est jamais mieux
servi que par soi-même »…En France,des « petits pay
sans » se sont réunis en réseaux pour vendre leurs
produits en commun,selon des critères de qualité qui
attirent les clients qui recherchent avant tout à se
nourrir sainement et qualitativement,plutôt qu’en
quantité et avec des produits issus d’exploitations
pratiquant l’agriculture à coups d’engrais chimiques
et de pesticides néfastes à la santé des consomma
teurs,néfastes à leur santé et violant la nature dans
sa biodiversité…
Allez visiter le site des paysans français sans terre: »bastamag.fr »…Ou aussi celui de la « Confé
dération paysanne »(française,aussi).Vous en sor
tirez édifiés!
Mais ne perdez pas le moral devant la tâche à acc
omplir face au désastre,car c’est en appliquant le
proverbe: »L’union fait la force » que vous vous en
sortirez!Les talents ne manquent certainement
pas en Algérie…Partout dans le monde,il y a des
talents et des « cerveaux » qui se battent pour don
ner de l’espoir et des lendemains qui chantent à
beaucoup de paysans qui ne veulent pas « baisser
les bras »…!!Amen!
5 avril 2012 à 18:34
Pour mieux résumer la situation des paysans en Algérie:
« Ne donnez plus le bâton pour vous faire battre! »Et aus
si pour donner un sens plus réaliste à l’entr’aide entre
apysans: »Aidez-vous les uns les autres,le Ciel vous aide
ra »!C’est une « tournure » d’un des enseignements de Jé
sus à ses apôtres: »Aimez-vous les uns les autres,comme
je vous ai aimés! »
4 avril 2012 à 04:35
Sommes-nous aussi perdu pour ne plus trouver de solutions à nos malheur? Nous sommes en plein déluge. Des enfants de 11 ans et 12 ans qui se donnent la mort. Une terre qui ne nourrit plus les siens. Une bande de voyous qui soufflent le chaud et le froid pour nous berner dans un silence monstrueux.
5 avril 2012 à 18:13
Paysan perdu,vas à la rencontre des citoyens perdus
parce qu’ils n’ont plus les moyens de se nourrir…A
bandonne cette agriculture « vivrière » qui ne nourrit
plus leurs peuples…Vas vendre toi-même tes prod
uits en ville;ouvre ta ferme à ceux qui ne trouve plus
à se nourrir en ville…Il faut mettre en pratique l’ « é
change social et solidaire »:travail à la ferme contre nou
rriture…ou des « prestations » proposées à la mesure
des besoins de chacun:cours scolaires pour tes enfan
ts contre nourriture,par exemple…Voilà en quoi con
siste l’ « Economie Sociale et Solidaire ».Un mécanicien
te réparera ta voiture ou ton matériel,à l’occasion…
Avec un autre paysan,tu pourrais échanger certaines
semences contre un « coup-de-mains » à faire des tra
vaux difficilement réalisables seul…Etc…Pour mieux
évaluer les échanges sans que certains abusent de
ce genre de principes,nil faut établir une monnaie
virtuelle en établissant des tableaux de correspon
dance…Et le tour est joué…Mieux vaut ça que la fai
llitte ou la misère,non?Amen!
2 avril 2012 à 11:49
j’ai une chose à dire, j’adore me payer, je peux donner mon sang pour lui mais je déteste et je haie ses responsables ou si vous préférez ses voleurs, il faut qu’on bouge nous les jeunes si on veut que ça change
3 avril 2012 à 08:17
Oui,oui,Sarah,comme le dit un film avec Michel Serrault et
Eddy Mitchell, »le bonheur est dans le pré »…!!En France,il
y a des jeunes qui se « lancent » en agriculture sans que
leurs parents n’aient été paysans…Et il y a aussi ces en
fants de paysans qui repprennent l’exploitation de leurs
parents,alors que,10 ans auparavant,ils juraient ne jamais
vouloir leur succéder!Etonnant,n’est-ce pas…?Mais atten
tion:l’agriculture d’aujourd’hui est tout sauf une « aventu
re joyeuse »,mais une affaires de compétences,de risques
calculés,d’imagination,d’ingéniosité,de talent,et en remet
tant la nature à sa place….Une exploitation agricole doit
chercher des revenus autres que les cultures ou l’élevage.
..Fabriquer de l’électricité pour être énergiquement auto
nome;et en vendre pour constituer une « cagnotte »,qui
assurera des revenus à l’exploitant autre que la vente
des « produits » élaborés à la ferme…Le paysan gagne
beaucoup à montrer son talent en cuisine ou en boulan
gerie,en produits laitiers finis…C’est sa vraie garantie de survie,pour vraiment exister…Je bénis tes convictions
paysannes et te souhaite beaucoup de bonheur,de réus
site:une clientèle heureuse de’acquérirtes produits gas
tronomiques(mais oui,mais oui)ou …parfums,voire décora
tifs…
3 avril 2012 à 08:26
J’ai oublié de te parler des « ruraux » qui « jouent la car
te » du tourisme rural.Ils produisent de superbes vo
lailles,de beaux agneaux et possèdent des ânes pour
emmener ces « nigauds » de citadins visiter leur belle
campagne et ses « habitants »…Ils sont logés à la fer
me ou en gîte et se nourissent avec les « produits »
savoureux mitonnés par la « patronne »…Et,évidem
ment,ils en ramènent chez eux…
5 avril 2012 à 18:17
Il existe un site de « Paysans sans terres »,en France
…Ce sont des jeunes qui se lancent en agriculture
sans être fils de paysans ou issus du milieu agrico
le: »Bastamag.fr »,si je ne me trompe…
2 avril 2012 à 02:53
Algerie est tres grande pour atre gouvernee par nos decideurs qui sont incapables de gerer un douar,SVP laissez les capables de bien gerer pour le mieux des generations futurs,chi li marahouch lik i3ayik
31 mars 2012 à 22:44
voila moi je me souviens j etet e,n algerie je travail dans un hopital mais le soir je fait mon jardin j ai tout dans mon jardin mais cette generation il fait rien la pomme de terre et ….
5 avril 2012 à 18:26
Et si tu peux faire plus pour des paysans qui ne s’
en sortent pas…n’hésites pas!On appelle ça l’ « E
change Social et Solidaire », en France.Ca se fait en
tre citoyens,pas seulement pour des questions de
« bouffe »:des travaux de bricolage à la maison con
tre garder des enfants ou les animaux d’une famille
partie en voyages…Etc…Peut-être te trouveras-tu
un nouveau talent…?Une autre source de revenus,
non imposable?Amen!
31 mars 2012 à 21:46
L’agriculture est malade de ses programmes » cobayes »on distribue de l’argent, par la Badr, la Cnma, le Pnda,le Ppdri….et puis on efface. entre temps ce n’est pas la terre qui es travaillée,c’est des batiments qui sont construites, lorsque ce n’est pas le transfert de l’argent à l’extérieur. Le prix de la patate est à ce prix.
30 mars 2012 à 11:22
Maintenant que j’ai identifié le « malaise » de l’agriculture al
gérienne,permettez-moi de vous donner un conseil:aban
donnez l’agriculture à hauts rendements!En France,elle a
conduit le pays à une situation catastrophique,qui « pous
se »-chaque année-800 agriculteurs au suicide,sans parler
de ceux qui font faillite et qui ne le disent pas…Dans les
grandes régions productrices,l’état de l’eau des nappes
phréatiques est tellement pollué par les pesticides et les
engrais chimiques,qu’il est vraiment déconseillé aux pers
onnes fragiles(mamans enceintes,enfants en bas âge,dia
lysés rénaux…)de la boire!Et si vous n’avez pas ouï dire
de la pollution des « algues vertes » en Bretagne,qui provi
ent des élevages de porcs,de volailles industriels,osez fai
re le voyage pour voir à quoi ça ressemble en été,sur les
plages du Morbihan,notamment!
Pour moi qui suit issu d’une formation de agricole de b
de base,mais horticulteur(productions florales),c’est
inadmissible de permettre ça en en France!Et notre très « cher » Président Sarkozy a permis la hausse du pla
fond d’utilisation des engris azotés cette anné…!C’est
comme valider un meurtre en en connaissant les auteurs
et les aboutissants!
Pour ne pas continuer dans ce type de « conduite »,les agri
culteurs savent qu’il existe une tout autre manière de cult
iver,d’élever,qui remet le paysan bien à sa place au sein
de la nature qu’il ne doit pas détruire pour atteindre à
tout prix des objectifs de rendement et de rentabilité…
Le comble d’un comportement productiviste extrême con
duisant inexorablement à employer de + en + d’engrais
chimiques et de pesticides pour maintenir les rendements
prévus…Et fatalement,un jout ou l’autre,à la faillite ou à
devoir faire face à une santé défaillante ou un cancer!
Il existe-aujourd’hui-mais depuis 20 ans déjà un autre ty
pe d’agriculture:l’agriculture biologique,qui n’est pas faite
pour atteindre des rendements,mais produire la meilleure
qualité possible et en tirer le meilleur parti:rendre la clien
tèle particulièrement satisfaite,tout en apportant aux pay
sans des revenus très satisfaisants et un bonheur de vi
vre(en famille),une reconnaissance de la clientèle sans co
mmune mesure avec un « simple » statut d’agriculteur ano
nyme…
Pour vous documenter sur la question,tapez « Agriculture bio » sur Internet;ou encore « Solabiol »,chaîne » de produits
et de méthodes,de conseils « bio »…Vous finirez aussi par
comprendre et admettre que l’agriculture bio peut vous
soustraire aux affres de la production à haut rendement,
« gérée » aujourd’hui par dles « agences » installées dans les « bourses » de denrées alimentaires de Chicago et d’ail
leurs…En revenant à une polyculture totalement dépour
vue de produits chimiques,et en vendant vos produits
vous-mêmes,vous maîtriserez totalement les tenants et
les aboutissants de votre métier de paysan:vendre direc
tement à la clientèle,à la ferme ou sur des marchés loca
ux,voire à certains points de livraison collectifs,en ville….Ca se fait en France,pourquoi pas en Algérie,grâce à Inter
net?
Il n’est jamais trop tard pour bien faire…
30 mars 2012 à 00:27
ou sont les controleurs?c’est pour des raisons pareilles,que j’ai tout laisser deriere moi,c’a ne changera jamais,j’ai pas d’espoire,batata ets devenu un plat de luxe quand vs avez des invites.it’s a joke.
30 mars 2012 à 17:06
Là,je trouve que tu « plonges » un peu trop dans le pessimi
sme…Et surtout,ne crois pas qu’en Europe,tout « baigne »!
Si tu es à la campagne,paysan,restes-y…!Mais adapte-toi!
Une certitude:l’agriculture productiviste est la source de la
plupart des maux des paysans du monde entier…Et de
bien des peuples;ceux qui « violent » la nature,pour en tirer
des profits,ne font que favoriser les spéculations dans les
bourses de denrées alimentaires,de Chicago et d’ailleurs…
Le fait que tout augmente en Algérie,en Egypte,au Maroc
et en Tunisie,et ailleurs,c’est que les « intermédiaires » qui
négocient les récoltes qu’ils stockent,les revendent au meil
leur cours…Et pourquoi pas à l’exportation,là où les débou
chés sont les + ouverts…?Le gouvernement algérien a ré
pliqué en important massivement les produits de base:cé
réales,sucre,oléagineux…Mais ces produits importés ne
sont pas taxés comme les produits algériens!Les grossis
tes en fruits et légumes ont menacé de faire grève…
Pour « contrer » la tendance,une seule solution:que les pay
sans s’organisent pour vendre eux-mêmes les produits,
directement à la ferme ou sur des marchés locaux…S’il
faut faire de la farine,de la semoule,broyer des graines
pour faire de l’huile,ne pas hésiter à remettre tout ce qui
existe encore,en état de travailler;et mettre en bouteilles
soi-même,et mettre une étiquette dessus »mis en bouteil
les sur le lieu de production ».Comme on dit en France:reve
nir aux sources…Qu’y a-t-il de mieux que vendre ce qu’
on a produit soi-même sans intermédiaire?Ca ne pourra que faire des heureux:le client,qui trouvera de quoi se ravitailler à bon prix;le paysan qui « empoche » le montant
de ce qu’il vend(sans « étrangler » le client).En France,on
appelle ça « vendre en circuits courts ».C’est l’avenir de
tous les paysans du monde:aller au devant de la clientè
le pour connaître ses besoins,ses attentes…Et ceux qui
croient pouvoir s’en sortir sans en passer par cette agri
culture-là,se trompent,courrent à leur propre perte…A
lors qu’en revenant à la polyculture des années 50-60,
si une crise « pointe »,les conséquences seront atténuées,
à moins que ce soit une calamité climatique ou un nuage
de sauterelles,des gelées dévastatrices,une sècheresse
implacable…
Hier,à la télé,j’ai vu et entendu ce que des femmes d’un
village(en France)mettent en place:nourrir des poules a
vec les déchets de toutes sortes.1 poule consomme 300
kg/an!Et si ça marche,trouver 1 ou 2 coqs pour faire prospérer l’élevage…
Une autre suggestion,avec la bouteille de gaz à 2000DA:
stocker tous les déchets végétaux,les déjections animales,
et faire du compost,en récupérant le méthane qui se déga
ge sous une cloche:avec,tu « fais bouillir la marmite »;tu fais
l’eau chaude…Et si tu as les moyens,installes des panneaux photovoltaïques ou une éolienne pour produire ton électrici
té,pourquoi pas les 2?Ca demande des investissements coû
teux,mais tu seras autonome pour ta consommation électri
que…En France,il y avait un dicton dans les années 70,au 1er « choc pétrolier »: »On n’a pas de pétrole,mais on a des
idées ».C’était la « belle époque » de la prolifération des réact
eurs nucléaires…30-40 ans après,même avec 56 réacteurs,
la France a accusé 2 pics de consommation,en février…Et
il va falloir démanteler les « vieilles centrales »…Coût du devis
d’estimation:4000Milliards d’€uros…et avec la catastrophe de Fukushima,il faudra bien réfléchir avant de continuer à
construire du nucléaire…Pour résoudre les problèmes de
l’Algérie,comme ceux des pays voisins,des pays les plus en
dettés d’Europe,un proverbe: »On n’est jamais mieux servi
que par soi-même! » + un autre: »Aide-toi,le Ciel t’aidera! »
C’est particulièrement vrai en Grèce,où ceux qui n’ont plus
les moyens de se loger en ville(propriétaires ou locataires)
retournent vivre à la campagne,près de leurs vieux parents,
et se remettent à faire un jardin,à élever des poules ou des lapins…Il y a aussi un « phénomène » particulier:les Chinois,
perturbés par les « révoltes » des peuples arabes,ou les « évé
nements » de Côte d’Ivoire, »débarquent » en Grèce et achè
tent la moindre boutique dans les villages…Est-ce que tu as vu et entendu les manifestants espagnols,face aux solu
tions envisagées par le gouvernement pour réduire la « det
te »?Même en Allemagne,certains emplois ne sont pas mieux payés que 3 à 5€/l’heure…En Europe,il y a des gens qui ont
un emploi qui sont à la limite du « seuil de pauvreté »:1000€/
mois pour des jeunes « cadres » ou employés,ouvriers quali
fiés…
Si tu es paysan et que ton travail ne te permet pas de vivre
décemment,laisse « tomber » l’agriculture de rendement;et
produis ce dont les gens,les familles ont vraiment besoin
autour de toi,sans engrais ni pesticides.Laisse le tracteur
de côté,autant que tu peux;ne laboures plus les terrains;
tu passes juste une herse en mettant le semoir derrière le tracteur:une opération dans l’autre.Pour empêcher les « mau
vaises herbes de pousser,2 solutions:ou tu « bines » le sol
en supprimant les jeunes herbes qui poussent;ou tu com
poses un mélange de graines de plantes sauvages,dont
chaque a un rôle précis:le radis fourrager va puiser toutes
les « molécules » d’engrais parties vers les nappes phréati
ques;la luzerne émiette la terre dans les 20 à 30 cm de te
rre de surface;du maïs(sauvage,si possible);une plante cou
vre-sol,pour étouffer les germinations des « adventices »;tu
sèmes,et tu passes la herse juste derrière…pour tout enf
ouir.Eventuellement,tu arroses:avant,si la terre est trop sè
che;après,juste pour « plomber » la terre et éviter que les oi
seaux les « bectent ».Tu laisses 2 mois lever tout ça,tu sè
mes définitivement en passant la herse en même temps,
comme si c’était du blé d’hiver,par exemple…
D’avoir vu de jeunes paysans(fils de paysans)parler de la
réussite de ces méthodes,tu ne remplis la tonne à fuel que
1 fois tous les 18 mois;et de ne plus labourer,puis fraiser;
semer ou planter…Cette agriculture(polyculture)sans en
grais chimique,ni pesticides,c’est l’ « agriculture biologique »,
qui replace la nature au sein des techniques agronomiques.
Pour apporter des « éléments nutritifs »,il suffit de t’approvi
sionner en « sang séché », »corne torréfiée », »algues marines »
en poudre,etc…Un site pour te documenter en produits et
techniques « bio »: »Solabiol »,que certains producteurs utili
sent au Maroc pour faire des produits de très haute gam
me.Par exemple,pour traiter les quelques pucerons des
cultures de tomates sous derres plastiques,les traitem
ents se font avec…de l’eau savonneuse(savon noir).
En agriculture « bio »,une vérité,résumée par un « dicton » du
grand chimiste,Lavoisier: »Rien ne se perd,rien ne se crée,
tout se transforme…
Un super bon « tuyau »:il existe un grainetier français qui ne
reproduit que des plantes-mères(non hybrides),et une ma
jorité est issue de très vieux légumes,fruits,fleurs,arbustes
qu’on trouvait jadis dans les « jardins de curés »!Et ils ont
une saveur,une qualité qui n’a rien à voir avec ce qu’on cul
tive aujourd’hui…C’est Kokopelli.Mais si tu n’es pas paysan,
tu peux commander quand même.Mais Kokopelli est une ass
ociation de loi « type 1901 »,et elle n’a pas le droit de faire de
publicité.
Encore une idée:si tu as une belle exploitation,pense à plan
ter des arbres,arbustes fruitiers,des fruits et légumes qui
prolifèrent bien,qui fleurissent beaucoup,qui inciteront des
apiculteurs à venir « poser » des ruches chez toi pour produi
re du miel « bio »,dans lequel il n’y aura pas de pesticides…:
des lauriers,des amandiers,des figuiers,des lauriers,des ceri
siers,des abricotiers,qu’ils soient à fruits ou à fleurs…Et aus
si des fraisiers,des groseillers,des cassissiers,de la lavande,
des courges,des melons,des citrouilles,etc…Ca donnera des
miels très différents les uns des autres…
Mais si tes voisins cultivent du maïs en traitant avec du « Cru
iser »(contre la pirale du maïs),ça décimera les ruches…dont
les abeilles ne retrouvent plus le chemin du retour…Il faut
absolument convaincre les paysans d’abandonner l’agricul
ture productiviste et organiser des « réseaux » de produc
teurs qui puissent défendre la qualité de leurs produits,en
garantir l’exclusivité.Pour vendre les produits de l’agricultu
re « bio »,il faut surtout inviter ceux qui ne peuvent s’en pas
ser…Ensuite,c’est le « téléphone arabe » qui fera le reste;en
français,on dit: »le bouche-à-oreille ».Amen!
Si t’es juste citoyen et que tu vis en ville,parles à tes po
tes et allez voir des paysans pour leur proposer d’en pas
ser à l’agriculture de proximité,vendre directement aux con
sommateurs.Il faudra certainement avoir une confiance ré
ciproque,les uns envers les autres…Et si ça marche,adieu la crise!C’est sûr:tout le monde y gagnera;et la « recette » fera
des émules…
2 avril 2012 à 11:54
pourquoi laisser tout ça derrière vous, si vous avez l’amour de la patrie, il faut bouger nous les jeunes pour faire avancer ce très beau pays que nos ennemis étrangers feraient tout pour y retourner
3 avril 2012 à 08:40
Et voilà que,tout d’un coup,je te trouve bien démoralisée…
C’est sûr,rien n’est facile;et la mondialisation de l’agricultu
re condamne les paysans à disparaître,d’une manière ou
d’une autre…A moins que…Oui,il y a un « plan B ».Mais il
faut y croire « mordicus » et ne pas céder à la facilité…
29 mars 2012 à 16:54
Tout a fait normal c’est possible chez nous que le prix est arrive a 100Da et possible aussi il va arrivé jusqu’à 150Da Koulchi momekn fi bledna une petite tempête de neige les prix d’une bouille de Gaz est arrivée a 2000 Da c’est normal
29 mars 2012 à 15:59
les intérets des uns et des autres sont sans limite et aucune partie ne veux etre raisonnable ;résultat: tant que la rente existe il n’y aura pas de sécurité alimentaire;
29 mars 2012 à 16:33
La rente,c’est la « rente pétrolière »?Je ne pense pas que le gouvernement expose à « profusion » son « bas-de-laine »
pour se faire plaisir ou faire lâcher le CEVITAL à vendre en
exportations ce que les Algériens consomment en période
calme du marché mondial des denrées alimentaires…Il n’y
a qu’une issue au problème de la crise alimentaire:que les
agriculteurs vendent directement leurs « produits frais » aux
consommateurs,à la porte de leurs fermes;ou sur des mar
chés locaux.Mais ça sera difficile avec les céréales ou le su
cre,l’huile,la viande…Mais avec une volonté de s’organiser
en conséquence,tout devient possible,en GAEC(groupe
ments d’agriculteurs en commun);ou en coopératives de
producteurs…
Je peux témoigner qu’en France,certains producteurs lai
tiers en grosse difficulté,se sont résolus à « se prendre en mains » pour ne plus avoir de problèmes à écouler leurs
produits sans en passer par les « circuits conventionnels ».
28 mars 2012 à 17:36
Faisons un petit calcul : si un algerien consomme 2 kg de pomme de terre /semaine soit 8 kg/mois
Nous sommes 35millions, si le cinquieme s’abstient de manger la pomme de terre pendant 1 mois
Alors :7 000 000 x 8 = 56 000 000 kg
56 000 000 x 100 = 5 600 000 000 DA ( cinq milliards six cents millions de dinars ou 560 milliards de centimes )
DONC pour baisser le prix il faut crever les roues des gros-ventres ils seront obliges de reduire les prix pour vendre leurs stocks
Par cette presentation, je veux dire que le prix doit etre de la decision du consommateur:
Ne dit-on-pas que le client est ROI c’est lui qui decide n’est-ce-pas ?
28 mars 2012 à 18:11
En visitant quelques sites(dont « algerie360.com »; »lesafri
ques.com »; »wsws.org »; »oxfam.org »),j’ai pu me faire une i
dée très précise des sources de la crise alimentaire en Algé
rie…C’est très simple:les cours mondiaux « grimpant » dans
le monde,CEVITAL(mais pas que lui,sans doute)préfère ven
dre à l’exportation…Pour contrecarrer la « tendance »,le gou
vernement a décidé d’importer massivement-sur le « fonds
des devises pétrolières »-les céréales,le sucre,les oléagineux
dont les cours n’en finissaient de « grimper »…Et,pour couro
nner le tout,les grossistes en fruits et légumes(taxés à go
go) ont menacé de faire grève,les produits importés-eux-
étant exempts de taxes…Pour éviter l’amplification du mou
vement,il est question de permettre aux producteurs de
vendre eux-mêmes leurs produits directement sur des
marchés locaux,tels qu’ils existent en France,en Europe
…Tout le monde y trouve son intérêt,tant les producteurs que les consommateurs y trouvent leur intérêt…Evidem
ment,ça ne fait pas forcément l’intérêt des grands grou
pes agro-alimentaires;mais les « grandes surfaces » devien
nent moins indispensables à l’approvisionnement alimentai
re de base des Algériens,à l’écart des cours mondiaux…
27 mars 2012 à 01:04
pour nous mettre à l’abri de la crise alimentaire qui nous guette à tout moment, nous devrions imposer à tous les propriétaires de terre quelque soit la taille, de la travailler ou de la donner gratuitement à celui ou celle qui voudra la travailler. pour que la production alimente le marché, des coopératives autogérés par ses exploitants soit créer pour réceptionner ( pesage, calibrage, et mise ne caisse) et vente dans les circuits formels identifiés. la coopérative devieNdra le centre ou les agriculteurs recevront les aides, les formations et le lieu d’échanges d’expériences et de savoir faire.
28 mars 2012 à 14:39
Si les Algériens veulent éviter ce genre de crise,il faut d’a
bord éviter d’en passer systématiquement par les « agen
ces nationales » de l’agro-alimentaire,qui se permettent
des libertés avec les richesses du pays,lorsque la conjon
cture mondiale le leur permettent…En effet,les prix du pétrole montent,ce qui compliquent sérieusement les ap
provisionnements des pays où la famine sévit;et à la fa
veur des bouleversements climatiques,ça « pousse » les +
avertis des spéculateurs en denrées alimentaires à orien
ter les marchés pour en tirer le meilleur profit,obligeant ins
tances gouvernementales et grossistes à réagir d’une ma
nière ou d’une autre…Il existe pourtant bien une solution
pour « contourner » la crise et approvisionner normalement
les marchés:organiser localement des marchés de produc
teurs,commune par commune,quartier par quartier,dans
toute l’Algérie,le consommateur trouvant ainsi des fruits,
légumes à prix abordables;restant alors à intervenir pour
réguler les prix des denrées de base;question de volonté
politique…Mais le simple citoyen doit « se prendre par la
main » pour que le gouvernement prenne les décisions qui
s’imposent avant même d’intervenir énergiquement pour
faire baisser les cours nationaux…C’est,ni plus ni moins
qu’une solidarité civique se construise..
28 mars 2012 à 17:45
Pour ce savoir-faire il faut une poltiique bien tissee et non pas du bricolage
28 mars 2012 à 18:20
Est-ce qu’il y a des associations de consommateurs,en Algérie?Il en faudrait…et passer des accords entre produc
teurs et consommateurs,qui satisfassent les uns en quan
tité et qualité;les autres à vendre au meilleur prix(sans ex
cès)et à éviter la pression des grossistes,a minima…Les
paysans vivront mieux de leur travail et les consommateu
rs heureux de disposer de produits frais à prix raisonnables.
..Vous,Algériens,osez!Et vous verrez…!
30 mars 2012 à 07:57
Pour réduire notre facture, on devrait:
– mettre en vente libre les graines de soja à côté des lentilles et pois-chiche en expliquant qu’elles sont très riches en protéines,
– on devrait expliquer les recettes pour en faire du fromage « tofu », lait et steack,
– il serait bon qu’un industriel s’empare de ces graines pour en proposer des plats: nuggets, karantita, …
– enfin: changer de régime alimentaire genre le tout « batat maqliya » pour la soupe au poireau le soir par exemple.
– il y a tout une éducation alimentaire à faire.
– enfin, encourager les gens à pratiquer je jardinage (voir les expérience à Detroit USA).
30 mars 2012 à 10:16
Alors là,je suis 200% OK!Voilà comment-toi,paysan
« bio-tu peux devenir paysan-traiteur,paysan-restaurateur:
en cultivant un éventail de légumes,de fruits;voire des « vo
lailles »(poulets,dindes,canards,lapins compris),et tu les
vends-soit directement,soit en « plats préparés »-à des par
ticuliers,à des petits restau d’entreprises…Et ce genre de
« statut »-qui demande beaucoup de mises au normes sani
taires en France,assez coûteuses-te permettra d’avoir une
tout autre vie que « simple » producteur agricole,qui exige
beaucoup d’investissements(techniques,financiers)que la
conjoncture économique mondiale peut remettre en cause
brutalement par l’application de facteurs que tu ne maîtri
ses pas à ton niveau,pouvant ruiner une ou plusieurs sai
sons,par le fait d’aléas(climatiques,par ex)quasi imprévisi
bles(comme la catastrophe de Fukushima).
Pour s’engager dans ce genre de voie,il existe(en France,mais peut-être en Algérie aussi)des personnes ou des organismes qui soient prêts à s’investir(ce qu’on n
mme « Economie Sociale et Solidaire »,en France »).Ce type
d’économie requiert une formation particulière et se fait
par des « canaux » spéciaux…En fait,il y a toujours des res
ponsables dans de telles entreprises,mais tous les « salari
és » doivent donner le meilleur de soi pour que tout aille le
mieux possible.C’est la « clé de voûte » de la réussite allema
nde:de nombreuses PME allemandes sont à base familiale,
à l’origine;et sont devenues de petites ou moyennes PME
grâce à la dynamique fournie par les uns ou les autres,et
dont la grande qualité est de mettre à la tête de l’entrepri
se,le plus qualifié,sur élection validée et reconnue par les
tribunaux de commerce ou les chambres de commerce,d’
artisanat…Si l’entreprise connaît des difficultés,chacun a
le devoir d’en prendre sa part,le chef « suprême » pouvant
être « débarqué » si sa compétence est remise en cause…
C’est beaucoup mieux que subir un patron qui n’en fait
qu’à sa tête et « mène sa barque » comme bon lui semble!
En campagne,ça fait le bonheur de familles d’exploitants,
à condition que les « égos » ne se manifestent pas excessi
vement entre parents et enfants…En Italie,il y a de belles
affaires en famille;mais il y a 1 seule voix pour ordonner,
les autres suivent…En viticulture,certaines « affaires » ont
débuté très difficilement(Mouton-Rothchild,par ex),mais
n’ont pu se développer autant qu’en partageant les res
ponsabilités(travail sur le terrain,dans le chai,commercia
lisation),ce qui ne va pas sans « conflits »,comme toute dé
mocratie qui se respecte:il y a le temps des paroles et ce
lui des actes.
Hier,j’ai oublié de te citer le « groupement » de producteurs
bio qui est installé au Maroc,mais pas seulement,je crois:
« Solabiol »;je vais vérifier et je te confirmerai…Maintenant,
si cette manière de travailler est exemplaire,ça n’est pas indispensable d’en passer par là pour vivre de ton art;les
« clients » étant des personnalités ou des restaurateurs de
renom…Si tu veux « fouiller » ce type de secteur économi
que sur Internet,tu tapes « ESS PACA »(Provence-Alpes-
Côte d’Azur),dont la Préfecture de Région est Marseille, qui regroupe les départements des « Bouches-du-
Rhône »,du Var,des « Alpes Maririmes »,des « Hautes-Al
pes »,du Vaucluse,des « Alpes-de-Haute Provence ».
La Drôme est aussi provençale,mais est rattachée à la Région « Rhône-Alpes » dont la Préfecture est Lyon.
PS:Tu peux taper « ESS PACA »,ça répond.
30 mars 2012 à 10:29
Je reviens rapidement pour te confirmer que « Solabiol » e
xiste bien,et sur Internet,aussi.C’est une « chaîne » labelli
sée très « en vogue » en France,mais certainement au Ma
roc,également;tu peux trouver tout ce qui te permettra
de cultiver « bio »:des produits qui ne polluent pas,puisque
naturels…Et j’espère que ça va te convaincre de devenir
« paysan-bio »!Que ça va te donner bien des idées de pro
ductions et il te « suffira » de comprendre ce que tu veux,
tu peux en faire pour trouver un vrai sens à ta vie de pay
san(pour toi,ta famille et beaucoup d’autres…).Amen!
26 mars 2012 à 20:33
Le probléme c’est que le ministere de l’agriculture est devenu une boite à chiffres sans plus, toute sa stratégie est basée sur des statistiques non fiables et tout le personnel est mobilisé pour faire en sorte que les bilans doivent ressortir une evolution annuelle des productions meme si la réalité est toute autre, nous pouvons citer le cas des cereales, du lait ,des viandes…
Ces gens doivent comprendre que cette façon d’agir est préjudiciable pour le pays.
28 mars 2012 à 13:15
Jusque là,je n’arrivais pas à cerner les raisons de la crise a
limentaire en Algérie.Alors,j’ai tapé « Cours des denrées ali
mentaires en Algérie » sur Google;et là,j’ai pu trouver plusi
eurs sites de presse: »lesafriques.com »; »algerie360.com »;
« la-kabylie.com » + de 2 organisations internationales tour
nées vers les crises humanitaires sur la planète: »wsws.org »
et « oxfam.org ».Je n’ai pas visité tous les sites,et je suis
très édifié,maintenant,sur la question…
En fait,la hausse des cours alimentaires mondiaux a favori
sé l’exportation des produits algériens vers le Maroc,la Ly
bie,et le Soudan,la Tunisie.L’organisme à l’origine de ces ex
portations massives-le CEVITAL-est le 1er raffineur de suc
re d’Algérie,et gère ses intérêts au mieux de la conjoncture
mondiale…Pour contrecarrer cette « hémorragie » d’exportat
ions en sucre,céréales,oléagineux,notamment,le gouverne
ment algérien a provoqué l’importation massive de céréales,
sucre et oléagineux,de viande,et cela a ramené les prix à
des prix plus raisonnables.
Mais voilà,il y a aussi une autre crise,en matière d’approvisio
nnement des fruits et légumes,dont les causes découlent di
rectement des exportations:les produits importés n’étant
pas taxés comme les produits intérieurs,l’UGCAA s’est « rebi
ffée » contre le gouvernement en menaçant de faire grève…
Il a cédé,se privant d’une mane fiscale non négligeable;et a
plongé dans la « réserve financière » pétrolière pour payer les
importations alimentaires.
A ce que j’ai compris,le gouvernement espère que les proch
aines récoltes rétabliront les cours des denrées à des propo
rtions conventionnelles.
Alors,pour mieux comprendre les fondements de la crise ali
mentaire,allez visiter les sites que je vous ai communiqués;
et il n’y aura plus qu’à « croiser les doigts » pour que tout ail
le pour le mieux dans les semaines et les mois à venir…A ce
que je sais,la France n’a pratiquement plus rien à vendre en
céréales:11,8M tonnes sont « parties » pour approvisionner
les pays du Maghreb en crise alimentaire.Et avec le déficit
actuel en eau qui sévit en France,les rendements de céréa
les,de maïs,et en betteraves sucrières risquent de « plafon
ner » haut.A France Inter,on annonce-à l’instant-qu’il faut
remonter à 1959 pour enregistrer un tel déficit en pluies,
en mars…80% des nappes phréatiques ne se sont pas re
constituées depuis la fin de l’été dernier…
25 mars 2012 à 21:14
La bonne gouvernance est l’ ennemi de tous les décideurs algeriens depuis l’indépendance;
26 mars 2012 à 14:44
Pour que l’agriculture algérienne et les paysans alg
ériens puissent prospérer,il faut adopter la « mora
le » de la fable du « corbeau et du renard »: »Tout fla
tteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. »Mais aus
si: »Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. »
Le top du top,c’est le « tourisme rural »:accueillir des
vacanciers ou des candidats à la « ruralité »,fut-ce
pour des périodes de 10 jours.Depuis que les Chi
nois sont passés à l’ère de la société de consomma
tion,les besoins en cacao ont explosé;en Europe,l’
huile d’olive s’est banalisée,mais aussi l’huile de no
ix,de pépins de raisin et la figue fraîche peut trou
ver des « créneaux » de vente très intéressant,dont
en france,en Allemagne,sinon en confiture,pour ac
compagner des viandes,des poissons…Et que dire
de la progression du marché du cacao depuis que les Chinois s’en « goinfrent »,le + grand salon du
chocolat au monde se tenant à Shangaï…Et dans
cette filière,il y a encore beaucoup de marge de pro
gression…Comme dans l’élevage d’autruches(plus
dangereux que l’élevage de taureaux de combat),
ou de chèvres angora…Il faut que l’agriculture algé
rienne-vivrière ou autre-apprenne à s’affranchir des
liens encombrants des « circuits paralléles » gérés par
des intérêts trop interventionnistes…Au fait,pour
quoi ne pas produire du porc en plein air,et en ti
rer de succulents jambons,qui s’affinent plusieurs
mois,plusieurs années durant,et peuvent se vendre
à partir de 50€/kg?Oui,si l’agriculture algérienne se
« singularise »,elle s’en sortira bien,voire très bien…
toute seule…Là est le challenge…Aujourd’hui,les
paysans peuvent pratiquement vivre autonomes,
y compris en produisant de l’électricité voltaîque,
par éoliennes,qui alimentera la salle de traite des
brezbis ou des chèvres;mais ravitaillera l’habitation
de l’exploitant ou de particuliers installés alentour,
via le réseau public…Le pays le plus avancé en la ma
tière en Europe,c’est l’Allemagne,qui veut trouver
une issue à la production d’électricité nucléaire en
une vingtaine d’années.Une « branche » très lucrative
de la polyculture en petites exploitations:le miel bio.
Car,en France,en Espagne et dans les grandes plai
nes européennes,les pesticides ou les cultures euro
péennes sont tellement répandues,que certains pro
ducteurs n’hésitent pas à installer une multitude de ruches en plein Paris,sur les balcons et les terrasses
des plus beaux immeubles haussmanniens(constru
its sous la férule du préfet Haussmann)…Incroyable
mais vrai!!J’espère,par contre,que le frelon asiatique
n’a pas encore fait son apparition en Algérie…Paris
a la meilleure biodiversité de tout l’Hexagone,ceci en
raison de la diversité de plantes décoratives qu’on
y trouve…Il y a aussi une technique de culture à
installer en Algérie,notamment en zone semi-désert
ique,voire désertique en zone d’oasis:la culture hyd
roponique,avec arrosage au goutte à goutte autom
atisée ou non.Ca se fait pour les fraises(en tablet
tes sous abri),en laissant des plates-bandes de th
ym ou de la ciboulette récupérer ce qui peut tomber
au sol…Voire même de l’ail sauvage…Les paysans
algériens doivent « se remuer les méninges »pour ne
plus dépendre de quelqu’organisme que ce soit,qui
se charge de vendre ou transformer ce qu’ils prod
uisent…C’est le seul avenir de l’agriculture algérien
ne et de la suffisance alimentaire en Algérie,qui ne
puisse plus dépendre de la spéculation sur l’agricul
ture vivrière mondiale…Courage!En France,pour en
corager l’initiative individuelle,il y a un « slogan »,qui
date du « choc pétrolier » des années 70: »En France,
on n’a pas de pétrole,mais on a des idées! »C’est le
« système D » français…(D comme démerde,débrouil
le)
24 mars 2012 à 18:28
La Pomme de terre à 100Da : incompétence, intempéries climatiques, spéculations ; toutes les explications sont bonnes pour expliquer cette hausse !
Mais dans le même temps, on constate non seulement que le produit est disponible en quantité, mais également qu’il existe des quantités importantes stockées dans le cadre du Syrpalac.
Or tout le monde a encore à l’esprit la hausse spectaculaire du prix des viandes ; des produits encore régulés par le dispositif du Syrpalac….. Coïncidence ou pas ?
Le Syrpalac et ses gestionnaires pourraient-ils avoir une responsabilité dans ces différentes hausses des prix ?
Les capacités de stockage censées réguler les prix, auraient-elles été utilisées pour au contraire alimenter la hausse des prix ?
Pour bien comprendre l’ampleur du problème, prenons le temps d’analyser le marché de la pomme de terre :
Sur les marchés internationaux, la pomme de terre est vendue actuellement à moins de 5€ le quintal soit environ 500 dinars au cours de change du marché officiel et 750 dinars au cours du marché parallèle.
A ce prix là, un importateur pourrait proposer la pomme de terre à 15 dinars le Kg, tout en prenant une marge de plus de 200%…..
Certes les prix sur les marchés internationaux sont au plus bas et ne reflètent pas toujours le coût de production réel des agriculteurs.
Alors combien ça coûte de produire de la pomme de terre ?
Le rendement de la pomme de terre de consommation varie en moyenne entre 30 et 40 tonnes par hectare et même beaucoup plus.
Les différents coûts de production pour la culture d’un hectare se situent autour des 250 000 Dinars par hectare ; si on inclus les différentes charges de structure le coût global de la mise en culture d’un hectare se rapprocherait des 400 000 dinars par hectare.
On peut donc estimer que le prix de revient final varie entre 10 et 13 dinars /kg, même avec un rendement de 20 tonnes par hectare (ce qui est très faible), le prix de revient ne dépasse pas les 20 dinars/Kg !
Si l’on prend en compte les subventions versées, les prix de revient sont encore plus bas.
La culture de la pomme de terre est une culture coûteuse mais très rentable, ce qui explique l’engouement des agriculteurs pour cette culture.
Comme on peut le constater, le prix de vente actuel de la pomme de terre ne correspond plus à aucune réalité économique mais ce qui est plus surprenant c’est que malgré son prix prohibitif elle trouve toujours preneur !
25 mars 2012 à 19:08
C’est une extraordinaire opportunite d’affaire pour toutes les grosses gueules. Un marche se regule par l’offre et la demande!
26 mars 2012 à 15:05
Ca,c’est ce qu’on enseignait déjà quand j’étais col
lègien-dans les années 60-pour laisser croire aux
paysans qu’il y avait systématiquement des « circu
its » commerciaux pour leur offrir des débouchés…
Mais c’est une théorie qui connaît de sérieuses limi
tes,alors que l’agriculture vivrière fait l’objet-comme
toutes les matières premières-de « bourses » dont l’
intérêt primordial est de faire faire des « bénéfs » en
orientant les marchés au mieux de l’offre et de la demande,effectivement;mais dont le but n’est pas
de permettre aux producteurs de vendre leurs pro
duits au meilleur prix!Aujourd’hui,il faut que les pay
sans n’oublient surtout pas qu' »On n’est jamais
mieux servi que par soi-même!! »et l’Algérie ne se
suffira à elle-même que si les paysans algériens s’
attellent d’abord à nourrir les Algériens plutôt qu’
approvisionner les marchés de la planète avec les risques spéculatifs que cela comporte…!
26 mars 2012 à 12:03
Il faut aussi prendre en compte que les PDT de « grande cul
ture » et toutes saisons sont OGM.Et si elles étaient OGM +
pas stockables,ça serait franchement stupide.Les stocks
constitués ont un rôle régulateur pour éviter que-hors sai
son-les prix atteignent des sommets;et comme c’est un « lé
gume de base »,il vaut mieux en avoir toutes saisons…Si les
cours s’effondrent,il sera toujours temps de les écouler en
flocons ou en frites ou emballées sous plastique,voire en a
liment du bétail…Je le répète:produire à grands rendements
,c’est s’exposer aux variations de la conjoncture mondiale,
et ça concourt irrémédiablement à la dégradation de l’envi
ronnement(pollution des eaux),réduction de la biodiversité –
de la nature,baisse systématique des rendements à dosa
ge constant d’engrais chimique:l’avenir des paysans algéri
ens passe par la « petite polyculture » et l’approvisionnement
local des commerces,des marchés;éventuellellement,la ven
te en réseaux de producteurs:l’approvisionnement est gé,ré,régulé par les producteurs eux-mêmes…En France,l’
excès est « recyclé directement pour nourrir des porcs(en
plein air ou en « stabulation libre ».Comme disait Lavoisier:
« Rien ne se perd,rien ne se crée,tout se transforme »! »
Le paysan « moderne doit cesser d’en passer par des organi
smes qui n’ont d’autre intérêt que commercialiser et faire
des bénéfices au mieux de la conjoncture mondiale;mais qui
ne se soucient pas des problèmes des paysans.Comme dit
ce proverbe « tout-venant »: »On n’est jamais mieux servi que
par soi-même. »Les paysans français-qui vivent le mieux de
leur travail-sont ceux qui vendent eux-mêmes et transfor
ment(lait en fromages,par exemple)en cherchant la qualité et l’exclusivité des produits.C’est exigeant en matière de
recherche,de production,au niveau du temps passé.Mais c’
est porteur en débouché pour l’avenir…Ne pas négliger l’
agriculture médicinale ou d’essences pour la cosmétique.
Si les paysans algériens veulent assurer des lendemains
plutôt sombres,il faut innover,prendre des risques,tout en
étant au début de la « chaîne productive » et à la conclusion,
comme les producteurs de lavande en France(imités par les Chinois)ou d’eau de rose en Turquie.C’est aussi le cas des
producteurs d’huile d’argan au Maroc…Les villages-isolés-
de petits paysans,qui s’en remettent à des filières pour éco
uler leur production,se font »racketter »,leur travail étant mul
tiplié par 20 ou 30 chez les revendeurs en Europe…!!Une
« filière » toute particulière existe en France pour « se faire de
la publicité » et des clients fidèles:le tourisme rural(par cont
act avec Internet)et social:des « vacanciers » algériens ou étrangers sont hébergés chez des paysans en Algérie,con
tre du travail à la ferme…Ca crée des liens,c’est génial…Au
tant en amitié pure qu’en liens « commerciaux »;l’un n’allant
sans l’autre….
24 mars 2012 à 13:08
il y a des fruits et legumes marocains dans les grandes distributions en france !!! moi j’ai la honte
26 mars 2012 à 10:45
Il y a mieux que ça!Il y a des grands restaurateurs
français qui font venir leurs « légumes bio » du Maroc!
Pour éviter que les tomates soient abimées par les
insectes ou les maladies,elles sont cultivées sous double film plastique et traitées-contre les pucerons
-à l’eau savonneuse…!Aucun engrais chimique,auc
un pesticide ne doit être décelé dans,ni sur les légu
mes…En ce début de printemps,les fraises viennent
du Maroc et d’Espagne(les + grosses,X américain
es),des melons du Sénégal,des kiwis de Sicile.Une
exception:les choux-fleurs ne viennent que de Bre
tagne,mais à 2€/la pièce.Certains concombres sont
des Pays-Bas!Bref,ce n’est pas parce que les légu
mes viennent de régions de grandes productions,
qu’ils sont meilleur marché…Et comme ils sont « for
cés » sous abri,à coups d’engrais et avec du Chauf
fage à gaz,il faut qu’ils soient vendus à un certain
prix…Il n’y a qu’un « légume » qui n’augmente pasmê
me en hiver:le choux blanc = rouge.Quant à la PDT,
elle n’est pas prête de baisser,étant de + en + uti
lisée à « toutes les sauces »:nature,en flocons,en frites congelées,que le monde entier consomme en fast-food en accompagnement …Et sans parler de la production de fécule ou d’agro-carburants…Per
sonnellement,je mange exceptionnellement de la
PDT,sauf quand quelqu’un m’en donne de son jar
din…Ou quand j’en trouve de petits producteurs,
sur les marchés locaux.Idem pour lers pommes(fru
its).Un des « légumes de base » que je mange en hi
ver:les carottes,+ les betteraves rouges(même sous plastique),mais je ne raffole pas du céleri(ra
ve).Quand j’en trouve,j’achète des radis noirs(rai
forts)en hiver.Les petits pois,je les trouve fade,et
comme on n’en trouve plus des fripés,je m’en pas
se;comme des haricots verts,et je ne mange plus de conserves.Comme disait ma grand mère: »Il faut
vivre avec son temps!Manger des asperges à une
saison autre qu’en avril-mai,c’est aberrant!Des to
mates en toutes saisons,aussi…Il faut respecter le
calendrier de production des fruits et légumes,et
ne pas produire à contre-saison,en intensif,autant
parce qu’il faut beaucoup d’engrais chimiques que
parce qu c’est « contre-nature ».Et c’est aussi la voie
ouverte aux OGM,et que c’est vraiment contre-nature…
23 mars 2012 à 16:44
c’est honteu ce qui se passe chez nous les fruits et legumes ne sont pas a la portee du simple citoyen et dire que notre pays possede les plus fertilles terres du continents c’est vraie pour boire un the il faut faire le tour du marchee sans parler ici des legumes que avant etaient en abandances tout a etait dit dans les commentaires plus haut
23 mars 2012 à 02:41
c’est pas la crise ni rien du tout le ministre de l’agricuture n’est pas a sa place 13 ministres d’un meme patelin il suffit pas d’etre un expert ,un simple agriculteur vous diras « c’est politique »
26 mars 2012 à 12:28
C’est en Algérie comme en France,en Europe avec la « politique agricole commune »(PAC):elle permet aux paysans de survivre…Cette politique conduit
800 paysans français au suicide chaque année;les
années de sècheresse ou de calamités enfonçant
toujours + ceux qui s’en « sortent » juste,sans plus
…L’agriculture productiviste ne mène à rien de bon;
tôt ou tard,on « coule »,et il faut vendre l’exploitation
ou changer radicalement de filière de production,de
type de débouché…Les miracles n’existent que si
on s’en donne les moyens…Un exemple très parti
culier:certains grands fromages français(Roquefort,
Beaufort,Emmenthal)qui demandent plusieurs mois
d’affinage,font l’objet de « bourses »:comme les gran
ds vins…Certains « fonds de pensions » américains,
anglais,arabes,néerlandais en « achètent » à titre d’
investissement,et le revendent à la meilleure occa
sion.C’est une formule qui permet aux coopératives
d’affinage d’avoir moins de valeurs en stock;et peu
vent alors relancer cette rentrée financière directe
ment en « dépenses de fonctionnement ».
21 mars 2012 à 17:50
« S’ils ne peuvent se permettre la pomme de terre, qu’ils mangent la patate douce », comme dirait Marie-Antoinette, ou « qu’ils mangent le 50ème anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale! »
D’après un rapide calcul, si le SMIC algérien fait environ 180 Euros comparé à environ 1200 net en Europe, soit environ 7 fois plus et ce, pendant qu’on peut assez facilement acheter un kilo de pommes de terre à 0.30 Euro en Europe au lieu comme c’est le cas en Algérie à 0.80 Euro, ça fait tout de même une sacrée disparité. Et ne parlons pas de la viande et d’un grand nombre d’autres denrées telles que simplement le fruit, ça relève encore du luxe pour la plupart des Algériens.
Je trouve l’intervention de Randolet Michel intéressante et sincère, mais j’aimerais tout de même lui dire que les jardins ne courent pas les rues en Algérie, ni d’ailleurs les toits. Déjà heureux que les sardines arrivent à s’entasser les unes sur les autres dans un salon/chambre-à-coucher/hall/cuisine/balcon..
22 mars 2012 à 11:26
La crise alimentaire-qui sévit en Algérie-n’est pas
propre à l’Algérie,ni au Maghreb;mais pratiquement
à tout le bassin méditerranéen!Imaginez à quelles
turpitudes sont soumis les Grecs,avec la « crise de
la dette » qu’ils connaissent…Il ne trouvent que 2
ou 3 solutions,en contre-partie:ayant perdu leur
emploi,ils retournent vers leur famille à la campa
gne et s’emploient à se suffire à eux-mêmes;en
milieu urbain,c’est l’Eglise orthodoxe qui organise
des « soupes populaires » pour les plus démunis;et
pour ceux qui veulent garder une certaine dignité,
ils « ratissent » les marchés lorsque les forains ran
gent leur stand,en laissant sur place ce qui n’est pas récupérable.Et puis,il y a aussi certains « déb
rouillards » qui guettent les poubelles des restau
rants,des petits commerçants et emmènent ce
qui leur paraît encore en fraîcheur intéressante…
Que je vous rassure:ça existe aussi en France…!
Lorsque l’eire a connu sa criseil y a 4 ans,c’étair
aussi ainsi.Et je n’ai pas de renseignements sur ce
qui se passe en Espagne ou au Portugal,mais ça ne
doit pas être « brillant » non plus…Aujourd’hui,en rai
son de la « crise immobilière » en France,beaucoup de
familles construisent en campagne sur des parcelles
vendues par des paysans qui arrêtent leur activité,
et « font » un jardin pour éviter de dépendre trop de
l’extérieur pour se nourrir.L’idéal,c’est de réserver
une parcelle avec des associations de « jardins ouv
riers »,louées à des paysans qui comprennent la dé
tresse de certains « ménages » en des temps toujo
urs plus difficiles…Face à ces graves problèmes,il n’y a que la solidarité qui puisse éviter le pire:les
paysans comme les consommateurs sont « pris à la gorge »;l’intérêt des uns et des autres étant d’ent
rer en contact direct pour ne plus dépendre des
spéculateurs qui organisent l’offre et la demande
par des réseaux virtuels,via les bourses de Chicago,
Singapour,Durban,Moscou,etc…Evidemment,ils le
font pour gagner,et sont totalement imperméables
aux famines que cela provoque dans les pays où
l’exode rural et l’urbanisation ne cessent de progre
sser!Il faut être réaliste et pragmatique avant tout:
mieux vaut renoncer à une certaine facilité d’appro
visionnement et de confort;mais pouvoir se nourrir
en suffisance et avec qualité,le reste du niveau de
venant accessoire…J’ai 62 ans et je me rappelle ce
qu’était le jardin de mon grand-père paternel:une
véritable « académie »,et sa cave un vrai « magasin »
à conserves:bocaux d’haricots verts et « beurre »,
de « choux de Bruxelles »,de haricots en grains,de
petits pois;de poires au sirop,de compote de pom
mes,de prunes ou mirabelles au sirop,de confitures
en tous genres(fraise,groseille,de tomates vertes…
)Mes parents avaient aussi un jardin et en tiraient
tout ce qu’ils pouvaient,même en hiver(poireaux,
endives,choux de Bruxelles,radis noirs,carottes,
etc…;mais pas de pdt,qu’ils achetaient en coopé
rative familiale…
27 mars 2012 à 07:26
Quelques suggestions:
– encourager la politique de concession des terres,
– mécaniser la culture de la PdT (trop d’exploitations en sont au travail manuel),
– encourager investisseurs, artisans, ingénieurs polytechniciens à mettre au point planteuses, butteuses, sarcleuses, arracheuses…
– modifier notre régime alimentaire. Réduire batata malkiya (frites) et réhabilité le soir la soupe de légumes: deux pommes de terre, une carotte, un poireau bouillis et moulinés c’est sain et ça rempli l’estomac.
27 mars 2012 à 12:59
Aujourd’hui,en France,il y a des paysans qui en sont reve
nus à travailler avec des chevaux,notamment là où les ter
res sont difficilement exploitables en tracteurs.Mais,il y a
aussi une raison à cela:les roues du tracteur écrasent les
sols,les « bétonnent »;et moins on a besoin du tracteur,
moins on dépense en fuel…Et les méthodes qui privilégient
les méthodes de travail du sol par la nature(sans labourer),
ça fait économiser beaucoup de temps de travail dans les
champs;et ça permet aux paysans de devenir meunier,bou
langer,fromager,éleveur,etc…C’est le retour à la petite poly
culture,qui permet vraiment aux paysans de vivre dignem
ent de leur travail,d’avoir une famille et des enfants élevés
dans le bonheur,de ne plus « croûler » sous les dettes,de
pouvoir se faire un salaire,et d’employer leurs parents « re
traités de misère »(avec 400€/mois) pour leur donner une
vie de retraité heureuse…certains jeunes paysans n’hési
tent pas à partir en vacances…!!Pour savoir si c’est vrai,aller sur le site de « Paysans français » ou « Terres de liens »…
28 mars 2012 à 08:17
lva dire ses suggestions au dirrigeants qui se nourrissent a la mamelle de l’etat
28 mars 2012 à 15:03
Etant allé me documenter sur 3 sites de presse « fiables »,
quelle n’a pas été ma surprise en apprenant qu’il n’existe
pas de marchés locaux pour permettre aux producteurs
de vendre directement leurs produits(frais) aux consomma
teurs…!Et les grossistes ont alors beau jeu d’organiser
la montée des prix…Quant aux agences qui transforment les betteraves en sucre,qui conditionnent les céréales pour
la vente,si le gouvernement les laisse profiter de la crise ali
mentaire mondiale pour exporter,alors rien de bon ne se pa
ssera sur le marché national algérien,tant du côté consom
mateurs que producteurs…En France,les paysans qui s’en
sortent le mieux sont ceux qui conditionnent,transforment
leurs produits et les vendent eux-mêmes…Avec un énor
me avantage:ces producteurs sont ceux qui valorisent le
mieux les produits pour les consommateurs,sans avoir à
en passer par une publicité massive,enjôleuse à la télé ou
dans les boîtes à lettres…
21 mars 2012 à 17:46
Bonjour.
Je me permets de vous proposer des liens sur le tubercule et sa pénurie et les tentatives OGM :
http://www.maghrebemergent.com/economie/63-algerie/10199-la-baisse-de-rentabilite-destabilise-la-filiere-de-la-pomme-de-terre-en-algerie.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111031.OBS3557/basf-veut-cultiver-une-pomme-de-terre-ogm-pour-l-alimentation-humaine.html
Celui-ci , c’est pour en savoir plus ! N’hésitez pas à cliquer sur les articles, coté droit :
http://www.potato2008.org/fr/
22 mars 2012 à 12:26
Là encore,en matière de lutte contre l’insuffisance alimentai
re,c’est un grave leurre de croire que les OGM offrent une
solution foncièrement intéressante,vivable…Plus il y aura
de cultures OGM,moins il y aura de biodiversité alimentaire,
d’une part;quant à la qualité d’une alimentation basée sur
les OGM,c’est tout-à-fait illusoire!Par ailleurs,si les OGM peu
vent garantir une suffisance d’approvisionnement intéressan
te,est-ce que cela assurera pour autant des prix accessibles
aux consommateurs,à l’état brut ou après transformation?
Rien n’est moins sûr,d’autant que les spéculateurs agissant
dans les « bourses alimentaires » agiront de telle manière que
leurs affaires ne périclitent pas…Là est le vrai problème de
la crise alimentaire mondiale…Moins les consommateurs et
les paysans ,qui doivent contourner le « marché » en conclu
ant leurs « affaires » en direct.Il y aura « ajustement » de l’of
fre et de la demande,mais les producteurs pourront s’en
quérir des souhaikts de leur clientèle;et déboucher ain
si sur un climat de confianceidéal…C’est plus que jamais le temps de construire un climat de confiance idéal
21 mars 2012 à 12:03
C’est à ce genre de spéculateurs que l’agriculture mondiale
est confrontée…En Europe,les paysans d’Europe de l’Est-
suite aux diverses réformes agraires mises en place-se sont
vus doter de quelques ha(en fait les anciens ouvriers agrico
les),qu’ils n’ont jamais pu valoriser,dépourvus d’aides,de
dotations…Aujourd’hui,de riches paysans d’Europe occiden
tale viennent « investir » leurs « liquidités » disponibles dans des
terres que ces ex-paysans locaux louent et qu’ils voient sys
tématiquement remembrées pour les « convertir » en parcelles
de 1000ha d’un seul tenant,pour des contrats de 5 ans au
plus…Les cultures-qu’elles reçoivent-sont blé,maïs,colza,tou
rnesol…et sont destinées-de préfèrence-à la confection d’a
gro-carburants…!!Voilà pourquoi-aujourd’hui-il y pénurie
alimentaire dans le bassin méditerranéen…La seconde rai
son étant l’extension de la sécheresse vers le Nord et l’Eu
rope…La seule issue à cette crise,c’est qu’il faut que les
paysans cessent de croire que le productivisme connaîtra
de meilleurs lendemains,en Algérie,en France,en Europe
ou ailleurs…Les paysans doivent cultiver et vendre,trans
former leurs productions et vendre eux-mêmes,localement,en cherchant la meilleure valorisation…
En France,ceux qui s’investissent dans ce genre de filière,s’
en sortent bien;voire très bien…Et pour les citoyens qui connaissent bien des problèmes pour nourrir leurs familles,
il faut:soit cultiver un jardin;soit trouver ces paysans et
s’approvisionner chez eux…Les uns et les autres y trouve
ront leur compte,sans y laisset leur dignité…Courage,il y a
des solutions à ces problèmes de suffisance alimentaire;ne
cèdez plus rien à ceux qui spéculent,voilà tout….
21 mars 2012 à 10:12
ya khawti il faut travailler la terre ,p koi les marocains khermena ,hna kamline chadines les murs et on dit pourquoi .
travailler,travailler et vous aurez les patates a 20 da ,non plus.personne n,a un bouquet de fleure ou na3na3 fe darou comment voulez vous que laes legumes batel
moi j,ai vu a thenia des gens de la montagne qui achete el kosber et epinards tandis que fe darou meme pas un potager ,,,,p koi les francais ils avaient des potager zamane
21 mars 2012 à 12:24
JE SUIS ABSOLUMENT DE TON AVIS MON FRERE, MOI JE SUIS E UNE FILLE BAB EL OUED DANS CHAQUE PETIT IMMEUBLE IL YA VAIT UN COIN DE JARDIN, SOIT POUR DES FLEURS SOIT POUR DES HERBES AROMATIQUES. AUJOURD’HUI PLUS RIEN NE SUBSISTE. LA VIE FACILE ET L’EXODE RURAL ONT FAIT PLEUVOIR SUR NOUS TOUTES LES MISERES. HELAS SI NOS CHERS PARENTS DEVAIENT REVENIR SUR TERRE! QUELLE SERAIT LEUR REACTION. UNE BAQUE EN MASSIF, IL YA 550 ANS COUTAIT 100 DINARS. QUE DEVRAIENT IL PENSER AUJOURD’HUI POUR 1 KG DE POMME DE TERRE L’EQUIVALENCE DE 5 A 6 GRAMMES D’OR M/ASSIF IL YA 50 ANS. JE M’EN PORTE TEMOIN DEVANT DIEU. J’AVAIS DI AI
21 mars 2012 à 18:31
Il est encore temps de « corriger le tir »,comme en France!
Les paysans qui s’entêtent à poursuivre dans la produc
tion à hauts rendements,courrent à leur perte;et favori
sent les spéculateurs sur le foncier et les denrées alimen
taires,ce qui mène aux crises alimentaires dans les pays
où les sécheresses,les crises sociales sévissent…Il y a pou
rtant une solution à ces graves problèmes de suffisance
alimentaire:que les paysans arrêtent de vendre aux gran
des « coopératives »,aux pôles agro-alimentaires industriels,
pour vendre directement aux consommateurs,soit leurs
produits bruts,soit les produits transformés.C’est la para
de,la seule,qui sortira paysans et consommateurs du « cer
cle vicieux » où les conduit l’agriculture productiviste!Ca mar
che en France,pourquoi pas en Algérie…?Et on voit des
paysans heureux d’avoir cette « formule » qui leur permet de rembourser leurs emprunts;de se faire un salaire;de partir
en vacances + de donner la possibilité à leurs parents à la
retraite d’améliorer leurs maigres retraites en aidant leurs
enfants à la ferme…!!
22 mars 2012 à 13:13
Oui,il y a des solutions aux problèmes posés par la crise a
limentaire + aux graves problèmes « existentiels » des pay
sans algériens,comme de tous les paysans confrontés aux
problèmes que pose l’agriculture productiviste(qui est « mir
oir aux alouettes »)partout dans le monde…Plus une terre
est soumise aux engrais chimiques et aux pesticides,plus
les rendements décroissent s’ils n’augmentent pas…L’agri
culture productiviste est une grave impasse pour satisfaire
les besoins de la population mondiale;qui,ajoutée aux spé
culations des « bourses agro-alimentaires » mondiales,débou
chent sur des variations des prix en hausse plutôt qu’en
baisse,et donc aux graves perturbations des marchés ali
mentaires de base,comme des produits élaborés.Si l’Algé
rie veut s’en sortir avant de connaître le pire,les consomma
teurs doivent s’organiser pour contourner les « intermédi
aires « incontournables », »institutionnels »,et que les uns et
les autres « tirent au mieux leur épingle du jeu ».En France,
certains producteurs ne vendent plus que sur les marchés
de proximité ou bien constituent des réseaux associatifs
qui livrent en direct en des points convenus,les fruits,lé
gumes,la viande commandée une semaine à 10 jours avant.Allez « surfer » sur les sites de « Paysans de France »,
« Terres de liens », »Semences paysanne », »Corabio », »potager
city », »paniers paysans »,vous aurez une bonne idée de ce
genre de ravitaillement…Et vous aurez une issue aux pro
blèmes de l’Algérie face à la crise alimentaire qu’elle connaît
!
27 mars 2012 à 07:30
Il faut ré-habiliter les jardins ouvriers.
Dans bcp de pays étrangers, il y a de petits jardins potagers mis à disposition des gens des villes. Je discutais récemment avec un élu municipal en France. Il me disait impressionné: « tu sais, ça rapporte pas mal aux familles »;
En bas des immeubles, dans les parcs des usines, administrations, université… il y a quelques arpents de terres à mettre à disposition du chaabi.
21 mars 2012 à 07:49
une synthèse ,bien ordonnée, merci beaucoup, vous nous avez eveillé.
20 mars 2012 à 19:30
dans un payes comme L Algérie je ne puis trouver normal qu’ une riche terre agricole sois construite juste pour faire des affaires et la rentabilité de l argons comme la mitidja ou sons passer les promesse de faire de cette région une Californie verte je suis sur que ces gens ne save même pas ou elle commence et ou se termine cette si belle région de fruit et de légume autre foie que les colons pleurer de l avoir quitter merci pour l article de notre amie
20 mars 2012 à 19:20
Excellent article, pour une fois on sent qu’on vit vraiment la realité de ce secteur orphelin ,si ce n’est d’ajouter que les contrats de performance, est une tromperie monstrueuse prémiditée par son initiateur pour avoir en main toutes les manoeuvres de manipulation des chiffres et des bilans.
Le secteur et entre les mains d’un groupe (administration et profession) qui travaille à contre sens des interets du pays.
27 mars 2012 à 07:32
J’ai du mal à croire à la politique du complot.
Je crois plus au « kassal dra3ek » (se retrousser les manches)..
27 mars 2012 à 10:51
Et les 800 agriculteurs français qui se suicident chaque an
née,parce qu’ils n’y arrivent plus,criblés de dettes,est-ce
qu’ils ne se sont pas retroussés les manches…?Il y a une
réalité,au niveau de l’agriculture productiviste,aujourd’hui:
elle est l’objet d’une spéculation boursière;er c’est à cause
de ça que les famines ont explosé dans le Maghreb(+ Egyp
te + Lybie +Mauritanie)…Les cours sont fixés de nuit,à
Chicago-notamment-mais aussi à Singapour,Durban,Sid
ney,etc…Et puisque les cultures pour les agro-carburants
ne cessent d’augmenter,ça fait diminuer les parts pour l’a
griculture vivrière;et les prix montent…Ajouter à cela,les
aléas climatiques qui ne cessent de changer la carte des
terres cultivables,on débouche sur une crise alimentaire
au niveau mondial…D’autant que les Chinois assurent
leur suffisance alimentaire en achetant les meilleures ter
res en Afrique et en Asie…Et il m’étonnerait beaucoup
que l’Algérie reste en dehors de ces turpitudes…Voilà
pourquoi il y a constitution de stocks dans votre pays:
pour vendre et acheter au meilleur prix…La seule solu
tion pour échapper à la « tendance » des « marchés »,c’est
vendre autour de chez soi;et et transformer ce que chaque paysan produit…
28 mars 2012 à 14:55
MERCI POUR CETTE MAGISTRALE EXPLICATION
19 mars 2012 à 22:34
J’avais également relevé la pertinence de ce commentaire!!!
Bravo pour l’avoir aussi bien valorisé.
19 mars 2012 à 21:52
que reste t il a écrire , tout ou presque a été dit. Le mal dont est atteint le secteur agricole est le meme que celui qui a atteint les autres secteurs. L’Algérie est malade de ces gouvernants et ce n’est pas demain que le pays se relévera , une économie de prédation , Attila , Gengis Khan n’auraient pas fait pire !
19 mars 2012 à 21:52
la pomme de terre à 100 DA ,est le résultat d’un mauvais calcul des responsables du syrpalac qui est un groupe de copains chapeauté par le ministère de l’agriculture . La pomme de terre de l’arrière saison donne en moyenne 200 Qxlha .les responsables du syrpalac en 2010 ont plafonné à 22 DA le Kg .Un petit calcul donne un prix de vente pour l’agriculteur 200 *22 égale 440000 DA par ha or le prix de revient d’un hectare en moyenne dépasse les 400000 DA/ha.Conséquence logique :un désinteret total des agriculteurs qui n’aiment pas travailler à perte.Fin 2011 les responsables du syrpalac ont proposé 26 DA le kg trop tard il n’y a plus rien à acheter d’ou l’escalade des prix.Le syrpalac au lieu d’achetre la pomme de terre(peu importe le vendeur) à un prix raisonnable traite avec des gens qui ont un agrément (il faut un papier pour vendre)comble de l’ironie.Pour constituer un stock stratégique il faut mettre le prix et éliminer la prime de stockage source d’un grand trafic.
21 mars 2012 à 12:19
Il faut quitter cette agriculture spéculative:elle méne
le monde à la famine et permet à des spéculateurs
infâmes de s’enrichir au détriment des paysans,et
provoquent toutes ces crises alimentaires dans les
pays du Sud méditerranéen,en faisant monter incon
sidérément les prix de détail…Seule solution pour
paysans et consommateurs:entrer directement en
relation pour éliminer d’office les « intermédiaires » et
les spéculations auxquelles ils s’adonnent…En Fran
ce,les paysans qui vendent leurs produits en « circu
its courts »,s’en sortent bien et peuvent rembourser
leurs prêts tout en se faisant un salaire;voire,réussi
ssent à partir en vacances!A élever leurs enfants,si
ce n’est à permettre à leurs vieux parents de travail
ler encore pour améliorer leur maigre retraite sans vendre leurs terres aux éventuels « investisseurs im
mobiliers…Si vous voulez avoir un avis sur la ques
tion,allez sur le site de « Terres de liens »….
19 mars 2012 à 20:22
tout a été dit dans ces commentaires juste qu’il faudrait rajoutter que c ‘est voulu de la part de nos dirigeants pour qu’il puissent importer et profiter des 10%. sinon il n’existe aucune explication a ce phenomene ou la reine PATATE se fait desirer et dire que c’est la bouffe du pauvre quand a la sardine plutot Miss sardine on la zyeute uniquelent dans les cageots !! hé ouiiii pauvre de nous comme ca on s’occupera juste de la bouffe et laisser les va-nu pieds sucer nos dollars eux et leurs progenitures ; ils ne font jamais le marché ; hram a3likoum ya les canibales sans scrupules
19 mars 2012 à 19:20
le drame de ce pays c’est que nous ne savons développer ni agriculture, ni tourisme, ni industrie.montrez moi un seul secteur qui peut faire l’objet d’une fierté nationale.nous importons tout 45 milliards de dollars an.
pour l’agriculture ,nous nous sommes confinés dans des situations de facilités, devenus passéistes,alors notre potentiel est inimaginable en agriculture en milieu montagneux saharien dans les plaines ; une cammora s’est mise en place qui fait en sorte que l’on continue à importer jusqu’à la fin de nos jours.une alliance de cercles mafieux avec des intérêts étrangers mais a qui va vendre son blé les usa le canada la France ?A qui les excédents de lait de viandes en Europe vont ils être vendu? il faut comprendre comment fonctionne les nations les marchés les intérêts pour comprendre le trou dans lequel se trouve le pays.
21 mars 2012 à 10:20
C’est bien triste de voir l’Algérie « plonger »dans de
tels marasmes économiques…En France,ce n’est
guère mieux…!On importe du lait allemand et on
fait du Camembert(le fameux fromage de Norman
die)avec du lait de Pologne…Le blé français est-à
80%-impropre à faire du pain:il faut y ajouter plu
sieurs adjuvants et « correcteurs gustatifs »pour ré
ussir à le vendre;alors que-dans le même temps-
la France manque de blé noir,de blé dur.Le blé fran
çais se vend non grâce à ses qualités,mais en rais
on de l’augmentation de la population mondiale et
des problèmes posés par les changements climati
ques…lorsque la Russie et l’Ukraine,la Roumanie
et la Hongrie auront atteint leur productivisme ma
ximum,il y a de grandes chances pour que la cul
ture du blé en France,connaisse de gros problèmes
pourexister…!Le seul véritable avenir des paysans
en france et en Algérie,c’est ce transformer lui-
même et de vendre lui-même.Les agriculteurs qui
veulent continuer à produire à hauts rendements,
s »exposent aux spéculations bousières et à disparaître…
21 mars 2012 à 10:42
Pour ne plus dépendre des spéculateurs en tous
genres qui « slaloment »-dans le monde-d’une place
boursière à une autre,il faut favoriser systématique
ment la production en « circuits courts »:ne plus ven
dre à des coopératives de transformation ou de co
mmercialisation…Mais ne plus produire qu’en quali
té,et rechercher par tous les moyens à vendre dire
ctement ses produits bruts à des consommateurs
qui cherchent la qualité,la fraîcheur à tout prix…C’
est le cas des grands chocolatiers européens,qui
se rendent en Amérique du Sud,en Afrique,au mo
ment des récoltes de cabosses pour « acheter sur
pied »;et démontrer leur intérêt aux producteurs,
à leur personnel,qui s’impliquent sans compter
dans leur travail pour « sortir » une qualité quasi
incontestable…Et,pour couronner le tout,il estaus
si possible-au pied des cacaoïers-,des céréales pour élever des
19 mars 2012 à 18:56
L’agriculture algérienne,pas plus que l’agriculture française n’
a d’avenir dans l’agriculture de rendement,dans des exploita
tions de grande surface.Tout doit être mis en oeuvre pour
que les paysans,les citoyens prennent en mains l’avenir de
la suffisance alimentaire,en circuits courts:les producteurs
vendant leurs produits directement aux consommateurs…
C’est ce qui permettra vraiment de couper court aux spécu
lations en tous genres et aux Algériens de satisfaire leurs
besoins alimentaires,sans que,ni les producteurs,ni les pay
sans ne soient lésés…De plus,cela évitera que les terres- soumises à l’agriculture de rendement-ne soient dégradées
et deviennent impropres à la culture:plus on utilise d’engrais
chimiques et de pesticides,plus les rendements déclinent;les
quantités non retenues par les cultures allant gravement pol
luer les nappes phréatiques…
27 mars 2012 à 07:52
Merci pour la qualité de vos contributions.
Nous avons besoin des herbicides!
Dans les champs de blé, 50% du rendement est perdu dans les régions à bonne pluviométrie. Il y a autant de tige de blé que de pieds de folle-avoine.
Nous avons besoin des insecticides. Certaines années, les pucerons piquent les plants d’orge et leur transmettent la jaunisse. Résultats: – 60% de rendement.
Quant au engrais, il faut des nitrates (juste ce qu’il faut). Car, le moindre brin de paille est brouté par les moutons. Résultat: aucun apport au sol de matière organique. Et donc au printemps pas ou peu de restitution d’azote par le sol.
Les exemples sont légion des besoins de nos cultures en engrais et en protection contre les ravageurs.
CE DONT NOUS AVONS BESOIN:
– l’expérience des chambres d’agriculture française,
– l’expérience des conseillers des CETA (Centres techniques d’études agricoles) qui encadrent admirablement, bottes au pied, les agriculteurs..
27 mars 2012 à 12:14
Voilà l’erreur qu’il ne faut pas commettre:persister à croire
que les pesticides sont indispensables à l’agriculture!L’agri
culture productiviste a « embarqué » les paysans(français +
algériens),aujourd’hui,vers des pratiques contre-producti
ves:plus on utilise de pesticides,plus les parasites s’y habi
tuent,plus il faut en utiliser,et,en fin de compte,les produits
deviennent inefficaces…Et plus tu dépenses dans ce « cha
pître).En France,ça fait 50 ans que l’agriculture productivis
te pollue massivement les campagnes…Bilan:les nappes
phréatiques sont hyper polluées,et l’eau « potable » est im
propre à la consommation des enfants et des femmes en
ceintes,des personnes fragiles des reins…!Les « paysans »
(qui ne respectent pas la nature,ceux-là)sont directement
responsables de la disparition de nombreuses espèces d’
insectes et de passereaux,prédateurs des parasites des
cultures.La pratique des cultures intensives avec épanda
ge d’engrais chimiques conduit à un effet de saturation de la « couche arable,que les racines ne traversent plus…Et
puisqu’il n’y a plus d’humus,de crs de terre,ces engrais ne sont plus retenus par le « complexe argilo-humique ou ar
gilo-calcaire:ils vont polluer les sous-couches et les nap
ppes phréatiques…Et donc:si tu veux maintenir tes ren
dements,il faut toujours en répandre plus,d’où l’endette
ment des paysans qui ne trouvent aucune solution à leurs
problèmes.Sauf à abandonner ces méthodes stupides,et à
adpoter la seule agriculture viable,qui redonne à la nature
ses valeurs:reconstituer la couche d’humus et la vie qu’elle
contient,qui permet aux racines de se diffuser et d’appro
visionner tige,feuilles,épi sans que quasiment plus aucun amendement chimique n’entre en ligne de compte.Pour éli
miner les parasites de la manière la plus naturelle,il faut pra
tiquer l’assolement et la rotation des cultures.Et pour redo
nner vie aux sols,il ne faut même plus labourer;juste semer
un mélange de plantes(après des céréales,par ex) »sauva
ges »,qui fera un « travail » mécanique ou « couvre-sol » bien
particulier pendant 3 ou 4 mois,en attendant le prochain se
mis d’automne:luzerne,radis fourrager,maïs sauvage,etc…
le tout répandu et enfoui avec une simple herse qui soulè
ve la chaume ou la « semelle » de terre,la décomposition des
résidus végétaux restés à l’air libre permettent aux bacté
ries de se multiplier et les vers de terre n’ont plus qu’à fi
naliser le processus:plus il y en a,plus c’est la preuve que
la terre revit,avec une autre preuve de son efficacité:l’appa
rition des scarabées,qui se délectent non seulement des
vers,mais aussi de tout ce qui leur passe devant les pin
ces…
Pour plus de renseignements sur la question,va sur un site:lams-21.org;c’est le site de 2 ingénieurs agronomes
français,qui ont quitté l’INRA(de Bourgogne),étant en to
tal désaccord avec les méthodes productivistes qui se met
taient en place dans les années 60.Les époux Bourguignon
(c’est leur nom) ont transmis leur labo à leur fils et se « con
tentent de « prêcher la bonne parole »…aux plus sceptiques
pysans,qui ne croient que ce qu’ils voient!L’avenir des pay
sans et de l’agriculture(algérienne ou française),c’est d’en
retourner aux méthodes les plus respectueuses de la natu
re…Et les paysans doivent ne plus vendre leurs produits
par des coopé,mais transformer eux-mêmes et vendre
directement aux consommateurs.Tout le monde y ga
gne,c’est évident!Amen!
28 mars 2012 à 22:13
Etant donné nos besoins, nous avons besoin des herbicides.
Pure folie que de vouloir s’en passer.
29 mars 2012 à 11:34
Je suis désolé d’insister:l’agriculture de rendement est une
RUINE,tant pour la nature que l’agriculteur…C’est un très
mauvais parti,les paysans ayant abandonné celle-ci pour
l’agriculture biologique vous le confirmeront,preuves à l’
appui.Etant moi-même de formation de base agricole,à +
de 62 ans,je sais de quoi je parle!En France,il y a des pay
sans qui-en élevage laitier ou viande,ou en cultures céréa
les-ne s’en sortent que difficilement…Ces « paysans »-pro
priétaires de plusieurs 100taines d’ha-abandonnent leur
expolitation en France(ou en Europe)pour travailler les mei
lleures terres d’Europe centrale(Roumanie,Hongrie,Ukraine,
Pologne,etc…)en contrats de fermage de 5 ans,avec rem
embrement imposé aux petits paysans qui quittent leurs
terres pour la retraite…
Le vrai piège-pour tout agriculteur aujourd’hui- c’est d’ê
tre totalement dépendant des cours des denrées alimentai
res pratiquées dans le monde entier…Pour les suivre et
pouvoir en tirer le meilleur parti,il faut être devant son or
di la nuit!Voilà ce qui fait le malheur des peuples du Magh
reb,notamment:l’industrie agro-alimentaire(en Algérie ou
ailleurs,vend là où ça l’arrange,quand ça l’arrange le mieux!
Bilan:les prix montent et les gens ne peuvent plus se nou
rrir décemment…La « parade » que le gouvernement algérien
a trouvé,c’est d’importer massivement les produits de base
manquants,mais en payant sur les « fonds des recettes pé
trolières ».Les produits importés sont exemptés de taxes;
et ça a mis les grossistes en colère,eux continuant à les
payer…
Tu peux me croire,ce que je te dis n’est pas « fantaisiste »!
Les agriculteurs bio ou vendant leurs produits directement
aux consommateurs,sur les marchés locaux,vivent très bi
en!Les méthodes de culture sont totalement dépourvues
de pesticides et d’engrais chimiques(c’est obligatoire),ce
qui ramène tes dépenses à au moins 1/2 moins en investis
sement;tes terres sont moins polluées,ta santé moins me
nacée;et,en plus,puisqu’il faut respecter la nature,laboura
ge,fraisage sont proscrits…!Tu dois mettre en pratique le
b-a ba du paysan traditionnel:rotation des cultures,assole
ment,et ne te servir que d’amendements naturels:corne
sèchée,sang sèché,poudre d’algues,etc…Le tout n’étant
plus de faire du rendement,mais de faire des produits qui
ont du goût,que la clientèle viendra s’ « arracher » à la por
te de ta ferme,dont restaurateurs en pointe dans leur mé
tier pour des clients exigeants…Il y a même des produc
teurs marocains qui ne font pratiquement plus que produ
ire sous label imposé par ces restaurateurs « bio ».Il y a des contrôles régulièrement,mais il existe alors une relation de
totale confiance qui s’installe et qui se paie très bien…
Pour avoir un peu de renseignements sur ce qui se prati
que en France,va sur les sites de « Corabio.org »; »Paysans
français »; »Potager city »,et tu en reviendras…Il y a aussi 1
site intéressant: »Semences paysannes ».et pour trouver à
qui parler en agriculture « traditionnelle »,tape « Confédéra
tion Paysanne »:ce sont des paysans qui ont bien compris
que produire à haut rendement et vendre aux coopératives ton lait et tes céréales,c’est « travailler pour
du beurre »(= travailler pour rien ou presque)!
Pour bien vivre paysan en France,tu n’as pas besoin de
+ de 35 à 50ha en polyculture bio:tu produis et tu trans
formes,tu vends toi-même;tu fais tes prix toi-même…
Ce que je t’écris là,c’est pas du « flan »!
Pour vérifier ce que je viens d’écrire,va consulter les si
tes d' »Oxfam.org » ou « Eleveurs sans frontières »,tu ne mettras pas très longtemps à comprendre!
Je t’invite aussi à consulter le site de ces 2 agronomes
français(les époux Bourguignon),qui,à la fin des années 60,ont quitté l’INRA de Dijon,parce qu’ils n’étaient pas
d’accord avec les objectifs de recherche que l’Etat leur
fixait:produire à haut rendement,avec des espèces hy
brides(plus productives,mais plus fragiles contre les ma
ladies,les parasites).Ils ont fondé un laboratoire,qu’un
fils a repris,dont le site est: »lams-21.fr ou .org ».Même
en France,il y a des agriculteurs sceptiques de leurs mé
thodes…Mais une fois qu’ils ont vu des collègues « pas
sés au bio »,en principe,ils n’hésitent pas à « franchir le
pas »…C’est ça ou « couler »…Et puis,travailler en bio,ce
n’est pas du tout la même vie…Aujourd’hui,on trouve
des paysans-boulangers…Ils produisent leur blé;le font
moudre,stocke la farine chez eux et fabrique leur pain…
C’est pas un rêve,ça?D’autres produisent leurs céréales
pour élever des volailles de plein air(sans maïs).Etc…
Il faut apprendre de nouvelles méthodes de production;
mais de ce genre d’agriculture,des familles entières en vi
vent très dignement,y compris les vieux parents retrai
tés,qui ont « trimé » toute leur vie et ne perçoivent que
400€ de pension/mois…A 80 ans,ils aident leurs enf
ants à vendre sur les marchés ou à livrer à domicile.
J’espère que tout ce que je viens d’écrire ne restera
pas « lettre morte »!A bientôt?
27 mars 2012 à 12:40
Pour trouver des « conseillers techniques » français de bon
conseil,adresse-toi à la Confédération Paysanne:il n’y a là
que des gens contre l’agriculture de rendement,contre la
PAC(politique agricole commune,la politique agricole de Chi
rac,qui « aide » les agriculteurs par des subventions europé
ennes),contre les OGM,pour une agriculture de polyculture
et qui « transforme » le paysan en boulanger,en fromager,
en affineur de jambons,en éleveur,tout à la fois…Aujourd’
hui,en France,il y a des enfants de paysans qui reprennent
l’exploitation de leurs parents et qui en vivent plus que dé
cemment…!A la ferme,on peut aussi devenir producteur d’
électricité par panneaux photovoltaïques,éoliennes,et stoc
ker le gaz méthane pour chauffer le local où naissent les
veaux,les agneaux;ou même cuisiner avec à la maison…
Des paysans qui pratiquent cette agriculture-là,il y en a
certainement en Algérie…
19 mars 2012 à 18:11
Tout est dit dans ce fameux commentaire même très bien dit. Je ne suis pas un expert en agriculture mais moi ce que je vois ce sont des terres cédées à des gens qui n’ont aucune passion ni ambition juste pressés de revendre ou louer, je vois aussi la prolifération du béton sur les terres agricoles au point où je suis sur que dans quelques années pour boire un thé nous irons acheter notre menthe au Maroc. Mais ce je vois surtout et qui me fait peur c’est qu’il y a trois ans que je ne permets plus une grillade de sardines et depuis quelques semaines plus de frites ni ragoût quant à la viande je préfère ne pas en parler et tout ceci me fait peur , très peur car maintenant ce sont mes enfants que j’ai du mal à nourrir avec un salaire de cadre d’entreprise publique. Je ne suis pas de nature pessimiste mais s’il n’y a plus de patates dans la cocote elle risque d’exploser.
5 avril 2012 à 22:38
le maroc exporte sa mentheà thé (na3-na3) dans le monde entier et ce depuis plus de 20 ans déjà,avoir l’algérie comme nouveau client,ce serait un honneur
6 avril 2012 à 14:44
Il ne faut pas se réjouir trop vite…Et puis,il faut se méfier
des apparences….Personnellement,je suis vraiment très
triste de voir le « bassin méditerranéen » aussi perturbé que
depuis 1 ou 2 ans…C’est comme en France:mon pays ne
se grandit pas de voir des « fast foods » nourrir autant de
monde avec des « sandwiches » de mauvais pain + de légu
mes,de jambon,de thon en boîte,de quelques feuilles de
salade,à la « pause » de midi,sur le pouce;alors qu’il y a tant
de produits savoureux en France,auxquels 2/3 des Fran
çais n’ont pas économiquement accès…Et si le thé + la
menthe du Maroc pénétraient en Algérie en raison des ef
fets pervers de la crise alimentaire mondiale,est-ce que les
Marocains pourraient encore en profiter,eux?
A voir comment ça « tourne » au Mali,en Egypte,en Lybie,en
Syrie,on peut se demander quand la « vague » affectera le
Maroc…Le monde musulman est bien malade….Combie
de temps ça durera?L’Europe a tendance à se replier sur elle-même,avec ses problèmes de dettes…Tout pousse à penser que le thé vert du Maroc finira par s’écouler au
prix fort via les les « marchés parallèlèles »…Il n’y a pas de
quoi se réjouir de « ça »…