Bannir la spéculation et la démagogie
Ce sont des citoyens lambda. Leur quotidien est meublé des péripéties de la vie. Ils subissent toutes les flambées des produits de première nécessité et retombées de la dégradation du pouvoir d’achat.
Mais, loin du confort des bâtiments officiels, ils semblent bien inspirés pour envisager des solutions idoines permettant de juguler les effets pervers de la spéculation qui s’est emparée du marché des produits agricoles.
Certes, à présent, l’idée demeure à l’état embryonnaire, mais il suffit d’un peu plus de volonté pour la concrétiser.
Il s’agit d’un groupe de citoyens, issus de régions différentes, qui est à la recherche de moyens adéquats pour mettre en place des mécanismes concrets et simples permettant de rapprocher le consommateur du producteur pour l’acquisition de produits agricoles de large consommation directement auprès de l’agriculteur.
Des intermédiaires à contourner
L’objectif visé par cette démarche est donc de contourner les intermédiaires ou les mandataires qui constituent le foyer où se développent toutes les pénuries et flambées.
Les formules de rapprochement entre le consommateur et le producteur ne viennent pas d’être inventées en Algérie.
Elles prospèrent et prennent de l’ampleur dans d’autres pays. En France, ce modèle est incarné par le réseau AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), pour ne citer que cet exemple.
En attendant la mise en œuvre de ce projet citoyen qui ne véhicule ni des desseins démagogiques ni des ambitions lucratives démesurées, avouons que les auteurs de telles initiatives ont fait mieux que les pouvoirs publics qui confirment jour après jour leur impuissance devant les lobbies de la spéculation (ou leur complicité !?).
Avec beaucoup moins de moyens financiers et matériels, sans discours ni démagogie, l’option de réseaux d’approvisionnement direct à la ferme a toutes les chances de s’avérer plus efficace que le fameux Syrpalac (système de régulation des produits agricoles de large consommation) qui, au final, n’a profité qu’aux capitalistes du commerce agricole.
Ces derniers, usant de leurs entrées et leurs relations institutionnelles, ont réussi à avoir des crédits bancaires à coup de milliards pour la réalisation de chambres froides qui servent aujourd’hui non pas à réguler le marché mais à provoquer des pénuries sur le marché et maintenir les prix à des niveaux hors de portée des bourses moyennes.
Les médias en question
En se dotant de larges surfaces de stockage sous froid avec l’argent des banques publiques sous forme de crédits à taux bonifiés, ces lobbies parviennent à faire monter le prix de l’oignon jusqu’à 100 DA/kg, celui de la pomme de terre à 120 DA/kg et autres.
Mieux encore, ces lobbies sont les premiers à mener des campagnes de communication pour justifier leur stratégie et faire avaler au simple citoyen ces flambées perpétuelles.
Même les médias semblent mis à contribution en se contentant de rapporter des déclarations sans oser aucune remise en question.
5 août 2015 à 21:49
bonjour je viens de decouvrir votre site tres interessant. pour info la 1ere AMAP est née a alger le 25 septembre avec le Collectif Torba devenu une association.
nous recevons nos legumes de djnane bouinan chez un maraicher traditionnel. les legumes sont payes a l’avance (en debut de campagne) et nous avons une petite ferme mise a notre disposition par un de nos membre a titre experimental. nous faisons nos formations avec des agriculteurs qui respectent la nature cest a dire sans pesticides et nous apprenons la permaculture avec des benevoles qui sortent de leurs bureaux pour venir jardiner. voir page facebook
collectif Torba et Amap alger.
6 août 2015 à 21:02
Super – bonne chance
26 avril 2013 à 06:53
Lutter contre la spéculation, c’est aussi produire en masse des produits agricoles. Une solution: mécanisation et motorisation de l’agriculture algérienne.
L’agriculture est un travail pénible. Il faut soulever des matières pondéreuses et effectuer des gestes répétitifs en plein air quelque soit le temps. Cela éloigne les jeunes. Par ailleurs, il nous faut produire massivement de quoi nourrir 37 000 000 d’Algériens. La mécanisation et la motorisation s’imposent. De nouveaux équipements sont à fabriquer localement. Pour qui souhaite se lancer dans la production de petits matériels, il suffit d’aller voir les mécanismes astucieux mis en ligne par d’ingénieux bricoleurs et agriculteurs.
Matériel pour planter et semer:
-semoirs pour semis direct,
-appareil pour planter les pommes de terre,
Matériel d’entretien des cultures:
-pulvérisateurs à large envergure,
-épandeurs d’engrais à large capacité,
-remorques spéciales pour épandre le fumier,
Matériel pour récolter:
-moissonneuse-batteuse à trémie,
-presse à balles rondes (paille, foin),
-arracheuse de pomme de terre,
-récolteuse de pomme de terre,
-récolteuse de légumes (oignon, tomates, …),
-secoueurs de troncs ou de branches pour récoltes des olives et des petits fruits (prunes, abricots,…),
Matériel pour transporter et manipuler:
-fourche à l’avant des tracteurs,
-godets à l’avant des tracteurs,
-généralisation des big bag pour semences et engrais,
-convoyeurs à bandes,
-petites remorques attelages trois points,
-remorques double essieux,
Matériel spécifique à l’élevage:
-broyeurs à grains, appareils à granulés (pellets),
-citerne à eau,
-appareils pour abreuvement automatique dans les bâtiments d’élevage ou en plein champs,
-clôture métallique, clôture électrifiées,
-mangeoires métalliques, mangeoires pour distribution des aliments granulés et foins-paille en plein air,
8 avril 2013 à 05:59
le grand oublié qui pourrait être utile ;
http://www.semencemag.fr/lupin-proteine-legumineuse.html
9 avril 2013 à 12:33
en réponse à l’article de ce jour « il n’y a pas assez d’eau …..
http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/article-une-gigantesque-reserve-d-eau-dans-le-sous-sol-de-l-afrique-103977382.html
3 avril 2013 à 15:08
La phœniciculture : «une fumisterie»
www;polyter.org
je ne sais pas ce que cela vaut –
une barrière de baobab pour dire au sable stop
2 avril 2013 à 20:27
Le film sur Pierre RABHI est en salle – « au nom de la terre »
1 avril 2013 à 20:53
mahmoud ait abdelrahim,bonjour,quand vous avez parler du temps, et oui nous les paysans on manquent toujours de temps,on est dans plusieurs domaines ,elevage,apicult.,arboecul.,mecanique, legume.,bricolage maison,morale pour les autres,défendre notre parcelle contre la mairie(trafic des terres) puis enfin récolté notre pain(céréale),les débats dans notre domaine est vaste,et on dois toujours cherchaient les solutions sacré superman ce pauvre paysan(marche ou crève).
30 mars 2013 à 10:55
Bravo! pour ce genre de sujets, c’est ce qui nous mamque encore car on n’a pas l’habitude. L’idee est geniale, il faut continuer jusqu’a murissement « In chaallah ». C’est toujours de cette maniere que la force du bien nait et petit a petit les bienfaits vont se multiplier. Bonne continuation.H
29 mars 2013 à 21:04
http://www.lams-21.com/artc/1/fr/
c’est claude Bourguignon
23 mars 2013 à 18:24
bravo pour ces sujets intéressants,moi je suis volontaire pour aider bénévolement tout porteur d’idée d’un projet innovateur,merci et a bientôt.
26 mars 2013 à 22:32
je suis le porteur de ce projet. j’ interviens non seulement sur la spéculation et l’inflation, mais au différent problème socioeconomique de note pays. mon projet est actuellement entre les mains des tutelles, et je souhaiterai avoir plus d’intervenants pour mener ses action à long terme .
merci de me contacté: meksem@hotmail.com
1 avril 2013 à 19:31
je suis le porteur de ce projet. j’ interviens non seulement sur la spéculation et l’inflation, mais au différent problème socioeconomique de note pays. mon projet est actuellement entre les mains des tutelles, et je souhaiterai avoir plus d’intervenants pour mener ses action à long terme .
merci de me contacté: meksem@hotmail.com
22 février 2013 à 12:10
bonjour Mr agronome,je suis un agriculteur à Constantine,je fais du céréalculture,je cherche a connaitre mieux nos agriculteurs pour changer des connaissances agricoles ,votre bloc peut il nous aidaient a nous connaitre ??
20 mars 2013 à 13:32
je suis agriculteur de la willaya de souk-ahras ,producteur de semence de blé sélectionné.je fais parti d’un club de céréaliés de l’est ,je serai enchanté de faire votre connaissance pour échange d’idées
30 mars 2013 à 06:57
Mr Djafer ,bonjour,moi je suis à Constantine,j’aimerais bien connaitre votre club ,je prodruit le blé dur ,mon but est d’arrivé a prodruire le céréale saint (bio),notre chère terre est fatigué de notre egoÏsme ,on cherche que la quantitée non la qualitée ,c’est une fausse voie ?si vous avez une adresse pour acheter des angrais bio n’ésitez pas à me contacter,merci,
30 mars 2013 à 08:32
http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/fp_engrais_bio_orga.php3
30 mars 2013 à 19:52
@Si Bencheikh, c’est à vous de produire ces engrais bio. Je m’explique. Il y a plusieurs solutions:
– broyez les pailles et enfouissez les! (et les moutons allez vous me dire). Mais les agronomes disent: « Le grain est pour l’Homme et la feuille est pour le sol ».
– essayez de planter des « engrais verts » (renseignez vous sur internet). Un engrais vert est une plante qui pousse très vite après la moisson et qu’on ne récolte pas et qu’on enfoui au sol avant de semer la nouvelle culture. Mais chez nous, en été on a rarement des pluies en juillet pour faire démarrer un engrais vert.
– reste une solution: le semis direct sous couvert (voir la doc sur internet). Il y a une diversité de cas. Et c’est à vous, selon votre région et selon votre matériel de choisir celles qui vous conviennent;
Mais en tout cas vous avez raison de vous poser ces questions.
ps: pour le blé dur, il y a une bataille à gagner. C’est produire des grains de blé dur transparents comme de la deglet ennour, c’est à dire riche en protéines et qui donne de la bonne semoule. Pour cela, il faut faire une analyse d’azote du sol à la sortie d’hiver pour AJUSTER la dose d’engrais azotés. Sans ça, il n’y a d’espoir d’avoir de la qualité (le comportement de l’engrais azoté dans le sol puis dans la plante, c’est spécial). Cherchez sur internet: « qualité blé dur mesure du reliquat azote en sortie hiver ».
30 mars 2013 à 19:39
@Djafer. Je suis ingénieur Agronome, j’ai travaillé sur le terrain en Algérie et avec des céréaliers français de haut niveau autour de Paris. J’ai beaucoup appris en les voyant travailler et en voyant travailler les techniciens de leur chambre d’agriculture et les technico-commerciaux des sociétés vendant les produits phyto-sanitaires. J’aimerais échanger avec des professionnels Algériens.
– voyez ce que j’ai écrit à H. BELAID. A mon humble avis, quelques mesures urgentes:
– développer les tours de plaines durant la croissance du blé: toutes les semaine ou tous les dix jours visiter des parcelles de blé de vos voisins en présence d’un technicien sérieux,
– si l’apport d’azote n’est pas encore fait, faites analyser l’azote de votre parcelle de blé. L’azote c’est spécial, chaque sortie hiver il faut analyser ce qu’on appelle: un « Reliquat azoté » (cherchez ce mot sur internet et regardez ce que fait la chambre d’agriculture de l’Hérautl en France sur ce sujet pour avoir des blés durs de qualité). Si la qualité des blés durs ne s’améliore pas, à terme la prime de 1 000 DA risque de disparaître).
– enfin, je crois beaucoup au semis direct. Les céréaliers tunisiens ont de l’expérience, cela démarre aussi chez nous. Il y a des problèmes de désherbage, mais c’est l’avenir.
– enfin, avant de nourrir les Hommes, le céréalier doit nourrir le sol. Et pas seulement avec des engrais. En France, j’ai vu des moissonneuses-batteuses équipées de broyeurs de paille. Celle-ci n’est pas toujours ramassée pour les animaux. A mon humble avis, il serait bon d’enfouir au moins de temps en temps et que sur quelques parcelles les chaumes. Car cela apport de la matière organique. S’il y a des boues résiduelles venant d’une station d’épuration, il est souhaitable d’utiliser ces boues (si l’analyse montre qu’elles ne présentent pas de métaux lourds et de cadmium).
ps: je pense créer une page Facebook ou lancer un blog sur « les Céréales en Algérie ».
30 mars 2013 à 19:25
@Mounis. Ce n’est que ce jour que je prends connaissance de votre message.
– vous avez raison de chercher un lieu d’échanges entre professionnels.
– dans un premier temps, ce blog peut être le lieu d’échanges,
– mais l’idéal est de créer un groupe de céréaliers et de faire régulièrement des « tours de plaines » entre agriculteurs voisins et avec un technicien de la DSA ou d’une firme qui vends des engrais ou des produits phytosanitaires.
– vous visiterez régulièrement des parcelles de blé et vous analyserez la situation et envisagerez des solutions: désherbage, insecticides (?), fongicides (?), pulvérisation foliaire d’engrais et d’oligo-éléments (?),
– sinon, khouya, il y a une technique nouvelle: le semis direct. Il permet de gagner beaucoup de temps et d’argent (je vous conseille de vous renseigner),
– si vous faites du blé dur: l’analyse de l’azote du sol est à faire dès la sortie de l’hiver afin de voir combien d’engrais azoté apporter. Car c’est l’azote qui fait la qualité du blé dur. Avec l’azote le grain est transparent comme deglet ennour. Si vous arrivez à avoir cette qualité, vous avez alors un blé de force et vous pouvez le vendre plus cher à des moulins privés. Mieux: vous pourriez acheter un petit moulin et vendre de la semoule. Les vieilles regrettent la semoule d’avant.
– bon courage.
17 février 2013 à 01:19
Effectivement le semis directe peut etre une solution pour la sauvegarde des terres et la lutte contre l’érosion
Cependant sa mise en place et la reconversion vers ce type ou ce mode d’agriculture n est pas sans risques , les premières années celà ne marche pas tout le temps et c est aussi une technique trés technique
D’autres part l ‘investissement est énorme, le cout du semoir ET DU TRACTEUR QUI LE TRACTE est trés élevée et ne peut s’amortir que pour des grosses exploitations ou du service à facon , qui est un vrai métier ( sachant aussi les risques non négligeables d’impayés et de trésorerie tendu , car ses services se font payer une fois que les agriculteurs ont réaliser leur récolte )
Le semis directe engendre aussi des frais de désherbage plus importants et parfois des résistances ou la multiplication de brome , d’autre part nous avons trés peu de vulgarisation et de réunion techniques SUR CE SUJET.
La recherche agronomique en algérie est invisible, nous avons certes beaucoup d’agronomes , mais ils sont souvent dans des bureaux ou s’oriente vers des métiers de commerces d’intrants .
Je connais Monsieur benhamadi avec qui je collabore et échange des semences de ferme.
Je souhaite vous faire remarquer que parmi les plus grands problemes que nous vivons en tant qu’agriculteur est à mon humble avis :
– Le manque ou l inexistance de systémes assurantiels efficace ce qui nous incite a prendre le minimum de risques , c est justement pour celà que nous développons des stratégies d’élevage ( parfois pas trés cohérente ) mais au moins qui nous permettent d’avoir de la trésorerie immédiatement disponible.
L’agriculture en Algérie est le seul secteur qui fonctionne avec des assurances peu ou pas efficace et surtout sans financement à court terme ( certes il y’a le rfig qui finance l achat des semences et engrais ) mais nous n ‘avons pas la panoplie et la souplesse des crédits que peuvent avoir des pme classiques.
Un empaqueteur de n ‘importe quoi ou un embouteilleur de n importe quel liquide douteux s’appellerra une pme ou pmi et pourra bénéficier de crédits et meme de financement et remise à niveaux financer par l’ue , ce n ‘est pas notre cas .
l’effacement des dettes de certains agriculteurs tout les quatres ans a fini par attirer la suspicion sur notre métier et notre catégorie professionnelle et detourner les banque de ce secteur , ce qui est une catastrophe pour les agriculteurs sérieux et honnettes.
Un minotier célébre cest meme permis de nous traiter dans un journal à grand tirage »d’assistés » un comble pour un minotier !!!
Personnellement plutot que de jouer à la course au rendement qui peut etre une catastrophe en cas de forte sécheresse , j essaye de développer plusieurs types de productions variées et diversifier ( céréales , lentilles , pois chiche , feves , melons , avoine , abricots , olives , amandes etc etc ) celà ne m empeche pas de rechercher l ‘efficacité.
J’essaye aussi de developer de l’agroforesterie dans une région pastorale , c est un vrai défi !!!
Lorsque je ne maitrise pas certaines production , je m associe avec d’autres agriculteurs ayant plus d expériences et nous nous entendons à l’avance ( avec des témoins ) sur le mode de partage des taches et bien sure des bénéfices.
Exemple , mon berger est presque mon associé voir meme plus , plus qu il ai payé sur le 1/3 des agneaux produits durant une année ( de mai à mai ) , l avantage c est qu il travaille avec sa famille et est ainsi trés motivé (je prends en charge les frais vétérinaires, l’alimentation d’appoint en hiver ,le paturage d’été ( chaumes ), l’abreuvement , et lui s occuppe du reste …) .
Nous n avons pas encore la maturité pour travailler ensemble ou en groupe d’entraide , mais celà viendra .
j éspère avoir répondu a certaines de vos questions
29 mars 2013 à 19:09
Le « piège » de l’agriculture productiviste est de devoir stocker
pour vendre au meilleur prix…Aujourd’hui,pour éviter des inve
stissements en stockage et en produits phytosanitaires(oné
reux et contraires à la préservation de l’environnement,de la
santé des consommateurs),il faut en revenir à une agriculture
qui met en valeur toutes les qualités de la nature…d’une part;
et diversifier les cultures,pratiquer l’assolement des terres
pour leur permettre de se « reposer »,pour permettre à la natu
re de « reprendre ses droits »:la nature a tout prévu pour permet
tre à l’Homme de vivre grâce à son immense générosité…L’a
griculture productiviste n’a de « mérite »-en principe- de pouvoir
enrichir les agriculteurs…Et c’est précisément l’agriculture pro
ductiviste qui a « vidé » les campagnes françaises,tout en dé
gradant gravement les terres et les nappes phréatiques,nota
mment…
L’avenir des paysans-où qu’ils soient-c’est de produire et de
mettre directement en valeur leurs produits,de les vendre eux-mêmes en se regroupant pour permettre aux consommateurs
de pouvoir vraiment choisir ce dont ils ont envie en gammes
de produits et en diversité…De « petits paysans » français vi
vent très bien de leur exploitation…D’autres s’endettent tou
jours + en investissant lourdement en équipements de pro
duction,en engrais et en semences(toujours trop chères)!!
Mais,néanmoins,il faut apprendre à domestiquer la nature…
Et ce n’est pas sans donné au 1er venu…il faut être humble devant la nature pour en dévoiler ses « valeurs »…
30 mars 2013 à 07:05
moi je suis contre le semis direct,arrêtons la pollution ,changeons notre mode de vie,éloignons la peur du future ,jetons plus de fumier sur la terre,plantons plus d’arbres (oliviers) anti erosion,un agriculteur c’est un agriculteur pas un homme d’affaire.
12 avril 2013 à 12:08
Sur Internet il y a des sites qui parlent de conservation d’abricots avec emballage sous vide. Cela peut peut-être vous intéresser.
Machine à emballer de machine de conditionnement de Thermoforming d’abricot (DZL)
Description de Produit
Nom de produit : Machine de conditionnement automatique de Thermoforming (série de DZL), machine à emballer automatique
Applications
Cette machine de conditionnement est une machine de emballage sous vide complètement automatique et s’applique pour le vide, gaz-remplissant et empaquetage de peau des nourritures, produits à base de viande, fruits de mer, fruits, légumes, conserves au vinaigre, viande refroidie, produits de médecine, éléments en métal, et appareil médical.
13 avril 2013 à 02:41
les abricots , comme les pruneaux, qui sont sous paquetage ont en général été réhydratés – donc trafiqués – le naturel reste le mieux –
14 février 2013 à 09:50
Les objectifs sont clairs : aider les petites exploitations à retrouver le chemin de la rentabilité, maintenir des emplois dans les exploitations agricoles et favoriser une consommation plus locale et plus durable.
14 février 2013 à 07:37
Monsieur
Je suis une Française issue de la campagne. Votre forum est très intéressant. J’ai vu, il y a longtemps, un film japonais, qui relatait ces agissements des spéculateurs qui créaient la famine au Moyen Age!
Pour les boues, je peux vous dire de vous en méfier, ayant été mise au courant, d’une intoxication respiratoire mortelle d’un cheval paissant à proximité d’un champ ayant reçu des boues.
Amicalement
14 février 2013 à 11:01
Merci pour vos gentilles remarques.
Mais ne confondez vous pas avec les gaz issus des marées vertes en Bretagne?
Concernant les boues résiduelles il faut tenir compte:
– de l’extrême pauvreté des sols algériens en matière organique (on peut souhaiter à l’auteur du blog de faire un article sur le sujet),
– de leurs intérêt sur le rendement des céréales: 14 qx:Ha sans et 34 qx/ha avec (voir les travaux de Mme S ATI à l’université de Batna consultables sur le Net).
– concernant les métaux lourds, il faut considérer les villes avec grosses usines polluantes et les villes rurales sans usines. Par ailleurs, les usines polluantes commencent à s’équiper en filtres. Il s’agit aussi de tenir compte du pouvoir de dilution qu’offrent les sols agricoles. Puis, il ne s’agit pas de mettre ces boues chaque année. Le sujet mérite étude détaillée…
En France, l’INA-PG développe un partenariat avec Véolia sur ces sujets (boues et composts urbains). A quand une telle attitude de l’ENSA d’El Harach?
14 février 2013 à 12:57
vhttp://www.alterinfo.net/Documentaire-Du-poison-dans-l-eau-du-robinet-Chez-Veolia-si-on-dit-la-verite-on-est-dans-la-merde–Croustillant
si vous faites confiance à véolia – bonne chance – mais que diable le meilleur d’entre vous est chez nous – questionnez le – je veux dire Pierre Rabhi
15 février 2013 à 12:56
SVP, ne mélangez pas tout. Il est vrai que donner la régie municipale de gestion de l’eau à une multinationale est un non sens. Là il est question de compost et de boues résiduelles. Véolia s’est associé à l’INA-PG afin de réaliser des mesures de fertilité sous contrôle de scientifiques reconnus. Ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain. En Algérie, si nous voulons augmenter les rendements et couper la spéculation, il nous faut améliorer la fertilité de nos sols. Et TOUS les gisements de matière organique sont les bienvenus.
ps: en Chine, le meilleur cadeau que vous pouvez faire à un paysan quand vous passez chez lui, c’est d’aller … aux toilettes.
15 février 2013 à 13:01
d’accord là dessus, des toilettes des paysans à la terre, on le faisait chez mes grands parents – mais attention, pas de produits chimiques, de lessives etc ………. Je ne me souviens plus du nom de l’ingénieur que j’ai écouté, je vais rechercher – je l’ai peut être d’ailleurs déjà mis sur le site …….
29 mars 2013 à 19:21
Les 2 preuves incontestables d’un sol bien « entretenu »,vivant,
c’est:
-la présence de lombrics(vers de terre),en quantité et de pe
tite taille,qui transforme les déchets végétaux en humus;
-et,pour se nourrir des lombrics et des « vers blancs »,de tout
ce qui peuple le sol:le scarabée.
13 février 2013 à 15:14
A mon humble avis, il faudrait aussi développer l’agriculture urbaine. Car si le béton fait disparaître la terre, il ne fait pas disparaître le climat propice de la Mitidja et d’autres lieux. Il nous faut:
– encourager les entreprises, administrations et le citoyen à planter des arbres fruitiers,
– encourager les citoyens à disposer des surfaces libres pour planter de petits potages: balcons, terrasses, jardinet au pied des immeubles, parc des administrations et entreprises…).
En plus cela encouragerait les gens à faire du compost et donc à réduire le volume de ses poubelles.
Une urgence, réconcilier l’urbain avec la nature.
Acheter ses courgettes quand à Alger on a un jardinet, c’est un non-sens. Il n’y a rien qui pousse plus facilement que les courgettes.
Il faudrait que des pieds de tomates, courgettes, melon, concombre, poivron soient vendus largement.
C’est d’ailleurs là, une idée de business. Avis aux amateurs…
13 février 2013 à 16:18
et les ‘jardins ouvriers » cela marche toujours très bien – pour parents et enfants – si l’on apprend dès le plus jeune âge, on continue
29 mars 2013 à 19:26
Sans compter que la prolifération des jardins en milieu urbain,
à titre décoratif ou alimentaire,permet aux abeilles et aux api
clteurs de produire aussi…Cela donne le miel le + riche qui
soit;le moins exposé aux pesticides…
13 février 2013 à 14:13
le compost oui – les boues ??? ça me fait peur
faire sécher les abricots, bonne idée, mais dans le temps ici on le faisait également pour les poires et les pommes – et les prunes évidemment
http://www.consoglobe.com/agroecologie-mieux-que-agriculture-bio-cg?utm_source=newsletter_quotidienne&utm_campaign=news_quoti
13 février 2013 à 14:30
Les boues vous font peur.
Et bien que je vous donne un apperçu de la situation.
1-les sols semis arides algériens sont pauvres en matière organique:(MO) seulement 1% au lieu des deux % requis.
2-conséquences: stabilité structurale faible. Dès qu’il pleut, l’eau de pluie les emporte. D’où une érosion terrible. Voir les photos dans les articles sur l’érosion en Algérie de Mr Eric Rosse.
3-Causes de ce faible taux: la charrue en acier et les labours de jachère. Or, la dent du mouton est une catastrophe. Le moindre brin de paille est pour le mouton. Il n’y a AUCUN retour de MO au sol. C’est un drame national, silencieux, invisible. La CEC des sols est trés faible, les enrais ne sont plus retenus par ces sols squelettiques.
4-Les solutions: développer les techniques de non-labour qui évitent la minéralisation des racines seule MO ayant échappé à la dent du mouton. Mobiliser tous les gisements possibles: fumier, chaumes (mais ils sont loués à prix d’or en été aux éleveurs remontant de la steppe), composts urbains (à développer), boues résiduelles des stations d’épuration (sous contrôle du taux de métaux lourds).
5-La situation est dramatique. L’agriculture algérienne développe l’irrigation. Or, la MO des sols est littéralement brulée dans ces cas là (voir le cas des grands périmètres irrigués marocains). Et cette question est totalement occultée.
29 mars 2013 à 19:32
Ce qui « ruine » les sols en agriculture de rendement,c’est l’épan
dage d’engrais chimiques sur des sols pauvres en humus,qui
n’ont que trop pru de vie bactériologique pour les mettre en va
leur pour les systèmes racinaires des plantes…L’irrigation « les
sive » les engrais ainsi répandus et « acidifie » les sols…
8 novembre 2013 à 20:35
Bonjour et merci de m’avoir accepter parmi vos amis.
Nous sommes fabricant de compost à Béjaia; compost d’origine animale et celui d’origine végétale. Les utilisateurs de notre produit sont trés satisfaits Nous vendons aussi du fumier de bétail traité et conditionné en sacs.
Nous utilisons des grands sacs de 60L et ceux de 13 L.
9 novembre 2013 à 10:50
Bonjour,
nous pouvons être amis puisque nous avons les mêmes racines : la terre – j’ai appris à marcher dans la terre labourée comme on dit ici – et mes racines sont à la campagne, pas à la ville.
pourquoi ne contacteriez vous par Tom Froekjaer , les allemands sont très forts en agriculture biologique et je crois que « plocher » commercialise un « activateur de compost » – Mr l’AGRONOME pourrait vous renseigner mieux que moi.
tom.froekjaer@plocher.com
il parle français (éventuellement vous pourriez être son dépositaire)
Bonne journée et bon courage
9 novembre 2013 à 18:47
Bonjour M Garfy et merci pour vos conseils .
Cependant nous sommes installés en Algérie et nous produisons en quantité suffisante.
10 novembre 2013 à 18:26
Bonsoir,
il n’est pas question de vous vendre du compost, mais de vous aider à produire un compost de meilleure qualité
Cliquer pour accéder à Fiche_de_presentation_Plocher_K_activateur_de_fumier_et_compost.pdf
Mr l’Agronome pourrait sans doute comprendre mieux que moi
bonne soirée
9 novembre 2013 à 10:52
« peu de discours, beaucoup d’amour et énormément d’action ».
c’est la devise d’une Hindoue qui oeuvre beaucoup pour les autres.
9 novembre 2013 à 11:17
Bonjour,
Bravo pour votre initiative. Pouvez vous nous en dire plus sur vos productions? Votre idée est géniale. Au Maroc, une femme a lancé ce genre de produits (Société Ecofertile). A Alger le Jardin d’Essai a une plateforme de compostage. Les services des espaces verts ont interdiction d’apporter les « déchets » verts dans les CET, ce qui a donné l’idée à certains d’entre eux de se lancer dans le compost.
Suggestions: 1) incorporer un peu de super-phosphate à vos produits afin de les rendre plus riches. 2) récupérer toute source de matière organique: plumes, sciure de bois, fruits et légumes avariés sur les marchés, algues récupérées sur les plages (riches en iode et oligo-éléments; cela se pratique en Tunisie), bacs de compost installés en « pied d’immeubles » (il faut pour cela que les gens trient; voir sur google cette technique du « compost en pied d’immeuble). Les APC pourraient être intéressées: moins de volumes de déchets à ramasser.
ps: demander à l’université la plus proche qu’un étudiant fasse son mémoire de fin d’études sur vos produits. Vous aurez ainsi un suivi technique gratuit…
@Mr Randolet, je vais me renseigner sur l’activateur de compost. A priori avec la chaleur du climat, l’activation du compost doit aller bon train.
9 novembre 2013 à 11:34
Cliquer pour accéder à Fiche_de_presentation_Plocher_K_activateur_de_fumier_et_compost.pdf
c’est un blog canadien, mais la maison-mère est en Allemagne
9 novembre 2013 à 19:19
Bonjour Belkacem,
très intéréssant votre produit ,pour je cherche le fumier des poules et les plumes conditionnés ,qui je peux le jetais avec le tracteur (cesscessa),donne moi votre page commerciale merci si Belkacem pour ce projet geniale.Et je rmerci Mr Agronome de m’avoir informer, bravo pour tous.
10 novembre 2013 à 16:50
Quelques informations sur comment faire du composte et le vendre.
http://youtu.be/b4WoJkbuXYI faire du compost
http://www.ecofertilmaroc.com/ Maroc. Une femme PDG d’Eco Fertil
http://youtu.be/ZGBQq0P5AHw machine pour retourner l’andain de compost
Quelles solutions pour vos déchets – Ademe (plumes)
www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3…
11 novembre 2013 à 15:14
Il y a également le lombricompost :
http://www.terredecamargue.fr/wp-content/…/guide-lombricompostage.pdf
Ferme Lombricole de Cabriès, lombricompost et vers de terre http://desbois-
certains proposent même de faire son propre lombricompost en appartement – pour les plantes ………. BEURK
13 février 2013 à 14:09
@Mahmoud Aït Abderrahim.
Merci de votre réponse. Vous nous apprenez des choses concrètes sur le monde agricole. Votre témoignage est précieux.
1-MOISSONEUSE-batteuse. C’est incroyable ce qui vous est réclamé. Question: est ce que les possesseurs de MB peuvent effectuer des travaux chez leurs voisins? Qu’en est-il de l’entretien des MB? Qu’en est – il des problèmes de courroies dont parlait la presse il y a dix ans?
2-SECHAGE des abricots. Suggestion: demander qu’un élève ingénieur agronome vienne faire son mémoire de fin d’études chez vous. Il y a une étape, c’est utiliser du soufre (voir la doc sur le Net). Avantage: i) réduction du brunissement du fruit (le soufre absorbe l’oxygène) ii) réduction des contaminations et des moisissures.
3-CEREALES: il y a une technique révolutionnaire, c’est le non labour et semis direct. Mais, il vous faut un semoir spécial. Avantage, gain de temps et rendements qui augmentent. Avoir un tel semoir, c’est aussi pouvoir faire les semis chez ses voisins et se faire payer. (chercher sur google le témoignage de Mr Aabdelatif Benhamadi + semis direct).
4-FUMIER: l’apport de matière organique est trop souvent oublié chez nous. Nos sols sont pauvres en matière organique. Tout gisement de matière organique doit être exploité. Les boues résiduelles sont intéressantes; Ce sont celles en relation avec des zones industrielles qui peuvent contenir des métaux lourds.
En tout cas bon courage. Merci pour votre invitation à visiter votre exploitation.
13 février 2013 à 02:20
Merci pour vos encouragements , mais il faud savoir que la production de confiture meme artisanale est un vrai mètier , celà demande malgré tt un investissement , un laboratoire , des autorisation sanitaires , de l hygiene bref un investissement , donc une étude de faisabilité pour dimentionner le projet et du temps pour la commercialisation ,
Je m’oriente plutot vers un séchoir de fabrication artisanale que je vais faire cet été avec des moyens artisanaux et peu couteux, et vous invite a venir le visiter et peut etre passer un jour ou plusieurs pour nous aider à le faire
Malheureusement je finance mon developpement avec ma seul trésorerie , je n ai pas confiance au systeme bancaire et encore moins la badr
J’ai acheter une moissoneuse batteuse PMA bel abbess en 2004 dans le cadre du fnrda/ leasing de 10ans , en 2004 j’ai regler les 10% , et chaque année la somme de 420 000 da/An , en 2009 la sté de leasing (la société salem )a fait faillitte en meme temps que l ‘annonce de l’effacement des dettes a certains agriculteurs!!!!
A partir de 2009, je n ‘ai jamais pu regler mes annuites à la crma , aujourd’hui le liquidateur de la sté salem ( ste de leasing avec qui j avais contracté le pret sur 10 ans ) me demande de regler le capital et les interets du capital , malheureusemnt les intérets du capital sont superieur au capital et nous sommes donc en justice , des milliers d’agriculteurs sont dans le meme cas pris à la gorge , car depuis la badr ne peut pas nous finnacer et aucune banques d’ailleurs
Allors que nous assistons à la distribution de crédits a des gens sans formations , et qui n’ont rien prouver dans leur vie et qui obtiennent des crédits mirobolants pour parfois des projets trés farfelus et/ou rarement durables…..
pour répondre à votre question , je vends en diretc avec des cageots de 5-6 kg au niveau local et aux alentours ( j’adore ce contact franc et chaleureux avec la popultion), mais lorsque la récolte est conséquente celà ne suffit pas , et il faud vite trouver preneur car l abricot ne se conserve pas trés longtemps , c est je crois un probleme national
comme fertilisants j’ utilise les pailles et bouses de ma bergerie et étable ainssi que celle de mes voisins qui me la vende à un prix correct ou en échange de paille neuve
les boues de stations d’épurations , je ne sais pas s’il en existe en algérie , et j ‘aurais trop peur des métaux lourds , on en trouve déja dans l’alimentation , alors …….
Pour le financement de mes projets , je m achemine plutot vers d’autres systemes de financements , amis , famille , et un nouveau systemes appeller financement solidaire ou croupfunding
bonne chance a tous tahyaa djezaiir el houraa
8 février 2013 à 23:45
j’ai trouvé l’article et l’idée trés bonne et méme peut étre source de developpement pour le paus dans les prochaines années;
moi méme étant un amateur et producteur de plants et cultures sous serre j’y réfléchit bp à cette idée;ça fait déja qqsq années que je pense à ces choses et mnt qu’il ya des réseaux pour developper ces idées je ne peut étre que trés content et je suis disposé à donner mes réflexions et mes idées sur le developpement durable et le commerce équitable;bon courage
30 mars 2013 à 19:16
@SI H. BELAID. En effet, je me demande s’il ne serait pas intéressant de proposer dès la fin de l’hiver des pieds de courgettes, tomates, poivrons, aubergines,… dans des pots de fleurs en plastique. Cela se fait bcp en France dans les supermarchés ou les pépinières. Les pots sont vendus avec des étiquettes. Les graines utilisées sont des semences sélectionnées Elite F1 et parfois les plants sont vendus 3 €. Il s’agit là d’un très bon rapport. Déjà, il y a des fleuristes dans les grandes villes. Il faudrait leur proposer de les approvisionner en plants maraîchers.
30 mars 2013 à 21:32
ici les plants sont vendus directement par les producteurs eux-mêmes sur le marché et ceux qui ont un petit jardin viennent s’approvisionner – on peut même faire pousser des tomates cerises , des herbes aromatiques , sur le balcon –
7 février 2013 à 06:06
L’Algérie est à vendre !…
On a les politiciens que l’on mérite et si notre agriculture est dans un tel état de décrépitude actuel, c’est uniquement parce que cela est voulu.
Quand vous apprenez que 20% des exportateurs assurent 80% des importations, tout est dit. Lorsqu’on a posé cette question à un général, savez-vous ce qu’il a osé dire « Il faut bien que j’assure l’avenir de mes enfants !… » Il a assuré plutôt 30 générations de sa famille !…
La BADR a été le premier instrument de cette gabegie. Elle a distillé des milliards pris en charge par le Trésor public, en clair par les contribuables. Elle les a octroyés aux fils de la nomenklatura qui se sont échinés à construire des chambres froides qui sont devenues hélas, des instruments de régulation vers le haut des produits agricoles. Et ils investissent actuellement … en Espagne et ailleurs !…
Pour preuve, essayez de trouver, en octobre-novembre-décembre, de la belle deglet Nour sur les étals de tout un chacun, vous n’en trouverez point. Et pour cause. Vous n’aurez que le second et le troisième choix. Par contre, dirigez-vous vers les halls d’aéroport et là vous la trouverez notre belle deglet nour. Elle est réservée pour les autres !… N’a-t-on pas entendu que notre belle deglet Nour transitait pas la Tunisie, qui se prenait soin de la parer de ce label, pour se retrouver sur les étals européens !…
C’est un exemple parmi tant d’autres. Le ridicule a été atteint par un ancien ministre qui n’a pas eu froid aux yeux pour déclarer mordicus que les produits algériens étaient «bio», pour parer l’incompétence criarde du secteur.
Et c’est ainsi pour tous les secteurs de l’agriculture. Ne parlons pas des céréales qui constituent une part importante de la ration alimentaire de l’algérien. Une année, on nous annonce que la récolte a été suffisante. Une autre année, nos partenaires français viennent se pavaner pour nous proposer leur surproduction subventionnée par la Communauté Européenne. Et même lorsque la production est quelque peu suffisante (elle n’a jamais été du reste), on nous annonce que les moyens de stockage font défaut. Ou cette récolte qui a été stockée à l’air libre dans une wilaya et perdue à jamais.
Le seul secteur qui tente de tirer son épingle du jeu est le secteur privé. Et non sans mal. Pour obtenir le moindre crédit de la BADR, il faut s’armer d’une longue patience et ne pas oublier l’acte de naissance de l’arrière-arrière-arrière-arrière grand père.
Quant à la gabegie à laquelle on assiste depuis la Loi 10-03 de 2010, cela me rappelle drôlement l’ancienne Loi où des villas qui valent actuellement plus de 20 milliards de centimes ont été cédées au dinar symbolique. On assiste à un enrichissement sans précédent de ces agriculteurs, arrivés très souvent en fin de carrière, qui vendent à coups de milliards des concessions qui sont en fait le bien de tous les algériens.
J’en arrive à me demander si les dirigeants de notre pays sont conscients des dégâts qu’ils causent au pays.
Je suis triste, aigri et dépité par ce qui se passe au bled. Mais, je reste confiant car le retour de manivelle sera sans pitité pour ces fossoyeurs de l’agriculture algérienne.
29 mars 2013 à 19:40
Pour trouver des fonds ou du matériel sans s’endetter excessi
vement,il faut solliciter des ONG ou des associations humanitei
res comme « Terres de Liens », »Solidarités Internationales », »Pay
sans du Monde »…
30 mars 2013 à 06:07
pour Randolet M,bonjour,ci qui se passe en Algérie aujourdhui c’est pas le passé ,mais c’est du présent et du futur,ici c’est pas la Pologne,les étrangers en Algérie ne peuvent pas exploiter nos terres,on a nos propre grandeurs sur se domaine,et on ne cherche pas la révolte parce-que on est dans la révolte le changement calme,pas la peine de brusquer les choses à l’aide (des amies voisin). L’europe aujourdhui a besoin des solutions pensez on.
29 mars 2013 à 19:52
Est-ce que tu as eu écho de la révolte des petits paysans polo
nais,dépossédés par des « investisseurs »,des fonds de pension
américains,d’Europe de l’Ouest…et qui viennent exploiter leurs
terres, »remembrées » pour former d’immenses exploitations en « parcelles » de 1000ha/pièce…Les épandages et la « maintenan
ce » des cultures se fait beaucoup par avion et avec des machi
nes gigantesques…Chaque paysan est « rémunéré » à hauteur
de quelques milliers d’Euros /an…,ne pouvant plus avoir accès à quelques « lopins » de terre pour produire quelques légumes,vol
ailles…Et devant habiter dans des logements dans les bourgs.
..Voilà la générosité de ces paysans « modernes »…
30 mars 2013 à 08:20
Mr Randolet, c’est à mettre su beskid.com
30 mars 2013 à 14:02
Le plan de développement initié par le groupe pharmaceutique Saidal se met en branle. …………. BEURK, il n’y a pas de plantes en Algérie
et plus loin : on prévoit de gros besoins dans les 15 prochaines années – est-ce que les algériens vont être de plus en plus malades … et consommer autant de médicaments que les français –
je ne me souviens plus de la phrase exacte « que ta nourriture soit ta première médecine ……….. »
alors vite – l’agriculture – c’est urgent
30 mars 2013 à 06:32
Mr Benyoucef Badreddine,bonjour,notre bled est en bonne santé,personne n’arrête tes mains a travaillait.Les chances sont pour les competants ,moi je suis agriculteur,j’ai commencé la production des céréales avec un covercrop (ben beddis 10/20) aujourdhui après 12 ans de travaille,je métrise ma terre avec un grand park de matériels,j’ai jamais demander un prèt de la banque ,c’est pas moi qui a besoin de la banque,mais c’est le contraire c’est elle qui a besoin de moi,je suis moi et le CREATEUR TOUT PUISSANT,qui font bougés l’économie c’est pas le general,fait ton travail et n’attend rien des êtres vivants.
30 mars 2013 à 20:08
du matériel performant , voilà mieux et attachant !
http://www.sarthe-percheron.com/index.cfm
30 mars 2013 à 20:25
Bravo! Vous avez commencé avec un cover-crop.
Quelques liens sur le semis direct. Dont le témoignage de Mr A Benhamadi que certains connaissent peut-être.
Témoignage Algérie
ressources.ciheam.org/om/pdf/a96/00801421.pdf
Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat – Afficher
de O Méditerranéennes
Options Méditerranéennes, A no. 96, 2010 √ IV Rencontres Méditerranéennes du Semis Direct. 89. Témoignage Algérie. A. Benhamadi. Agriculteur, Benbadis …
4èmes rencontres méditerranéennes du semis direct – CIHEAM
ressources.ciheam.org/util/search/detail_numero.php?mot=397…
Semis direct et semis conventionnel en Tunisie : les résultats agronomiques de 10 … à la date d’implantation sous semis direct en milieu semi-aride (pdf – 73 Ko) …
4. Rencontres Méditerranéennes du Semis Direct – Accueil – ciheam
om.ciheam.org/option.php?IDOM=397
25 éléments – Options Méditerranéennes est une collection d’ouvrages …
Semis direct et semis conventionnel en Tunisie : les résultats … 53-59
Témoignage Algérie 89-90
6 février 2013 à 09:09
[…] Les formules de rapprochement entre le consommateur et le producteur ne viennent pas d'être inventées en Algérie. Elles prospèrent et prennent de l'ampleur dans d'autres pays. En France, ce modèle est incarné par le … […]
4 février 2013 à 00:28
difficille extrement difficille mes cheres freres, c est l histoire du pot de fer contre le pot de terre
Si je prend l’exemple des fruits ( je suis producteur d’abricots ) , il faud nécessairement une volonté politique , mais aussi au niveau local un volontarisme a meme de faire aboutir de tels projets
Je produits des abricots à Tiaret , il y’a un gros probleme de surproduction au niveau de ce bassin ( tiaret – tissemssilt )
( abricots /pruneaux) et surement d’autres fruits qui nécessitterai le financement par la badr et peu etre un systeme coopératif pour créer un séchoir dimentionné en fonction du potentiel de la région , et qui pourrais donc créer des emplois et de la valeur ajouté , mais ceci ne peut fonctionner et etre rentabiliser qu’au niveau régional
Je vend en moyenne mes abricots ‘ d’une qualité exceptionnelle » ( selon les villageois ) a 40 da le kg , un prix qui me permet à peine de rentrer dans mes frais
Je ne peux pas valoriser cette qualité ni le fait que ceux ci sont bio, sans pesticides , avec un beau qualibre et une qualité gustative confirmé par tout ceux qui ont eu l occasion de les gouter
Pourtant les difficultés sont plus complexes que ca , car je considére que mes concurents principaux sont par ordre d’importance :
Les limonadiers
les producteurs de yoghourts
Le manque d’infrastructures de conservation, transformation et valorisation (car à la récolte le temps joue contre nous , car nous devons absolument vendre notre récolte le plus vite possible et se préparer à la récolte des céréales)
Sans parler du manque de communication institutionnelle et médical pour valoriser la conssomation de fruits ( difficille vu le prix des autres fruits tt le long de l annee )
D’autres part le probleme peut aussi s’expliquer par la sous production et productivité chronique , le manque de moyens d’iirigation , la non maitrise des techniques de goutte à goutte , le vandalisme et le vol dans les vergers et serres de production , la perte des terres les plus fertiles au détriment du béton , la cherté et rareté des engrais
Diminuer le nombre d’intermédiaires oui , diminuer les prix reste contreproductif ( les profits exhorbitants peuvent etres régules par une fiscalité intelligente et/ou verte)
Avec des débouchés sécurisée le développement de la filière bio peut progresser… ce qui veut dires que nous devons mettre en place des barrières non tarifaires pour diminuer l importation de fruits en augmentant les contraintes environnementales et sanitaires
»Les agriulteurs sont créateurs de valeurs et de valeurs ajoutées , ils doivent etres fiers de ce qu’ils font … »
UNE PROPOSITION :
Pourquoi pas une émission nouvelle , moderne, critique , démocratique dédiée essentiellement à l’agriculture une émission »el aard wel fellah » versus moderne21 siècle, sans idéologies ni populisme et mensonges de l’époque.
8 février 2013 à 10:54
Bravo pour votre production de qualité.
– comme fertilisants, les boues de stations d’épuration et le compost d’ordures ménégères peut être intéressants,
– question commercialisation: l’idéal serait des AMAP: des consommateurs qui viendraient prendre livraison de paniers de 5 kg d’abricots.
– transformation: pourquoi ne pas essayer une production artisanale de confiture en utilisant des bocaux en verres?
Bon courage. C’est grâce à des gens comme vous que l’Algérie progresse.
30 mars 2013 à 08:37
les abricots secs bio se vendent à des prix défiants toutes concurrences dans les boutiques de diététiques en France – comment font-ils en Turquie ???
Dito pour les pruneaux –
évidemment il faut d’abord penser à la consommation locale – c’est bon pour la santé –
je pense que la fondation Léopold Meyer pourrait aider ???? Il ne faut pas hésiter à demander –