Pierre Rabhi, l’icône qui surgit de Bechar *

Agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne. Il s’appelle Pierre Rabhi. Un des pionniers de l’agro-écologie. Inventeur du concept « Oasis en tous lieux » et initiateur du « Mouvement pour la Terre et l’Humanisme », il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages dont « Paroles de Terre », du « Sahara aux Cévennes », « Conscience et Environnement » ou « Graines de Possibles », co-signé avec Nicolas Hulot.

Pierre Rabhi, photo DR

Pierre Rabhi, photo DR

Connaître Pierre Rabhi par les dates

1938 : Naissance de Pierre, fils d’un forgeron de la région de Bechar. A l’âge de 5 ans, il est confié à un couple d’Européens, après le décès de sa mère. Il reçoit une éducation française tout en conservant l’héritage de sa culture d’origine.

1960 : La guerre d’Algérie bat son plein. Pierre Rabhi est ouvrier dans une entreprise parisienne, et met en cause les valeurs de compétition de la modernité. Avec sa femme Michèle, une parisienne, il quitte la capitale pour s’installer en Ardèche. Ouvrier agricole, il récuse déjà fortement la logique productiviste appliquée à l’agriculture dont les conséquences dévastatrices révèlent aujourd’hui leur ampleur.

1972 : Après avoir découvert les principes de l’agriculture biologique et écologique, il les applique avec succès sur la terre aride et rocailleuse de sa ferme, dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage.

1978 : Pierre Rabhi est chargé de formation à l’agro-écologie par le CEFRA (Centre de formation et d’études rurales appliquées).

1981 : A partir de 1981, il commence à transmettre son expérience agro-écologique. Il met en place plusieurs programmes de formation en France, en Europe et en Afrique. Invité au Burkina Faso où les paysans souffrent d’un marasme écologique (sécheresses répétitives) et économique (cherté des engrais et pesticides), Pierre Rabhi développe sa première action agroécologique.

1985 : Création du premier Centre africain de Formation à l’agroécologie de Gorom-Gorom, avec l’appui de l’association « Le Point-Mulhouse ».

1988 : Pierre Rabhi est reconnu comme expert international pour la sécurité alimentaire et la lutte contre la désertification.

1989 : Fondation du Carrefour International d’Echanges et de Pratiques Appliquées au Développement (CIEPAD) avec l’appui du Conseil Général de l’Hérault : mise en place d’un « module optimisé d’installation agricole », de programmes de sensibilisation et de formation, lancement de nombreuses actions de développement à l’étranger (Maroc, Palestine, Algérie, Tunisie, Sénégal, Togo, Bénin, Mauritanie, Pologne, Ukraine…).

1992 : Lancement du programme de réhabilitation de l’oasis de Chenini-Gabès en Tunisie.
Accompagnement des moniales du Monastère de Solan – parmi les premiers religieux engagés dans l’écologie – dans leur volonté de restaurer l’harmonie et la fécondité de la terre de leur domaine agricole.

1995 : Naissance du Mouvement pour des Oasis en Tous Lieux, lieux de vie visant à une autonomie fondée sur la terre nourricière, la réduction de l’empreinte environnementale, la pluriactivité et les échanges favorables à la reconstitution du lien social.

1997-98 : A la demande de l’ONU, Pierre Rabhi intervient dans le cadre de l’élaboration de la Convention de lutte contre la désertification (CCD) et est appelé à formuler des propositions concrètes pour son application.

1999-2000 : Création de Terre et Humanisme. Cette nouvelle structure doit permettre d’élargir l’action en faveur de pratiques écologiques autonomes et d’une solidarité internationale.
Lancement de nouvelles actions de développement au Niger (région d’Agadez), au Mali (région de Gao) et au Maroc (Kermet BenSalem, Dar Bouaza, Taroudant).
Création par sa fille, Sophie Rabhi, de la Ferme des enfants qui propose une pédagogie Montessori à la ferme pour la maternelle, le primaire et le collège.

2002 : Encouragé par de nombreux amis, Pierre se lance dans une campagne électorale « non conventionnelle » en proposant de replacer l’Homme et la Nature au cœur de la logique. Sa campagne a, en très peu de temps, suscité une mobilisation exceptionnelle, récolté la signature de nombreux élus et donné naissance à plus de 80 comités départementaux de soutien : les colibris.

Pierre Rabhi

2003 : Création du Mouvement « Appel pour une insurrection des consciences » suite à la précampagne de Pierre Rabhi à la présidentielle.

2004 : Naissance du projet de création d’un centre agroécologique, Les Amanins, à la Roche-sur-Grâne, dans la Drôme. Ce lieu d’accueil, d’hébergement et de pédagogie voué à l’écologie est porteur des valeurs de Terre et Humanisme.
L’école à la ferme s’ouvre sur la société avec la création du Hameau des Buis, véritable oasis de vie et laboratoire d’expérimentations d’intérêt général.

2006 : Lancement de Colibris, Mouvement pour la terre et l’Humanisme, afin d’aider chacun à construire, à son échelle, de nouveaux modèles de société fondés sur l’autonomie, l’écologie et l’humanisme.

Avril 2010 : Création de la Fondation Pierre Rabhi, sous l’égide de la Fondation de France, pour continuer à soutenir l’autonomie, la sécurité et la salubrité alimentaires des populations.

* Biographie de Pierre Rabhi tirée du site : http://www.fondationpierrerabhi.org en hommage au fervent défenseur de l’agro-écologie à l’occasion de la visite du Président François Hollande en Algérie.

54 Réponses to “Pierre Rabhi, l’icône qui surgit de Bechar *”

  1. http://www.seedsecurity.ca/fr/

    même au Canada on se mobilise ………… L’agriculture c’est primordiale –

  2. benchikh Says:

    personne est à l’abri,dans notre Algérie tout change d’ici à la lendemain ??????????

  3. benchikh Says:

    Bonjour Mr agronome ,
    J’ai lus dans le journal el nahar 22/01/2014
    à kenchla l’état a enlevé 10.000 arbres d’olives à cause d’un mal entendu entre le propriétaire qu’il prétend avoir un acte de 1881 et que la France la arrachée et la mis dans les biens de l’état ,et puis notre état a hérité ses biens.Quelle est votre opinion sur ses biens qui appartenaient auparavant aux Algériens et qui sont devenus biens d’états????????
    merci

  4. benchikh Says:

    je vous demande quelles sont les légumineuses pour le bétails,pour on faire du lait(viande),a part les lentilles,les fèves,les pois chiche ,je veux savoir les formules pour ne plus faire le jachère et perdre l’année entière sans produire l’aliment pour le bétails ,je suis entrain de lire sur la Luzerne formidable produit pour on faire l’ensilage ,bottes??????? que quelqu’un nous donne plus de détails et de technique la rotation pour 05 ans ,par exemple le blé,les lentilles,le blé,l’ail,le blé,la luzerne,le blé,…….moi je pense qu’il ne faut pas mettre le même produit l’année précédent sauf le blé ,blé tendre,

  5. benchikh Says:

    Mr l’Agronome une dernière question ,comment cultiver les champignons en Algérie ?? merci

    • Bonsoir,

      si Monsieur l’Agronome est sur Amiens – je l’invite à visiter une champignonnière dans les grottes le long de la Seine, champignons qui poussent sur du fumier de cheval pasteurisé – champignons de Paris – mais aussi shitaké – pleurottes ………

      C’est un travail assez dur –

      http://www.rustica.fr/videos-jardin/jardin-bio/culture-champignons-paris-chez-soi,3192.html

      A votre disposition pour chercher – s’il le juge utile évidemment

    • http://www.rustica.fr/articles-jardin/legumes-et-potager/cultiver-champignon-paris-sur-compost,1947.html

      j’ai trouvé ça – j’espère que cela pourra vous être un peu utile

    • http://www7.inra.fr/internet/Directions/DIC/presinra/SAQfiches/champi.htm

      j’ai également repéré :

      Manuel Pratique de la culture des champignons et de la Truffe (auteur Raymond Brunet)

      La culture des champignons (Peter Gei et Christine Nedelec)

      j’aimerais bien savoir ce que Mr l’Agronome en pense ???

      • benchikh Says:

        Bonjour Mr Garfy,
        je vous remercie pour votre aide Mr Garfy,je retiens ces ouvrages précieux .

        • A votre service Mr Benchikh – je suis contente que mes recherches vous rendent service.

          J’ai questionné mon marchand de champignons – il m’a dit qu’il était allé faire un stage dans le « Maine et Loire » – où parait-il il y a beaucoup de champignonnières (non industrielles) et qu’ensuite il avait travaillé seul –

          Ses champignons roses (dits de Paris) – sont excellents, crus ou cuits – ils sont vendus actuellement 4.80 euros le kilos –

          Il a également des shi-take mais ils poussent très lentement – c’est une variété capricieuse – et d’autres dont je ne me souviens plus le nom (pleurottes et ………. )

          « les trompettes de la mort » des champignons noirs sont excellents (cuits, avec beurre persil et ail) mais je crois que ce sont des champignons sauvage qu’il va cueillir dans les bois à l’automne –

          Malgré tout, pour les champignons roses – les meilleurs sont ceux que j’ai pu cueillir dans les prés – mais c’est peut être enjolivé par mes souvenirs d’enfance

          bonne journée

  6. benchikh Says:

    Bonjour tout le monde,
    deux questions SVP,
    1-j’ai demandé l’adresse du fumiers poule,ils m’ont dis c’est à Béjaia mais pas encore l’adresse électronique,e-mail?
    2-pensons un petit peux aux éleveurs de vaches laitières produisons leurs de pailles légumineuses ,que quelqu’un nous donnent cette formule (veste avoine.,l’usèrne.pois …..)et cette idée quelle parte plus loin chez notre ministère pour quelle nous force a produire l’aliments du bétails et de poules

  7. La lecture de l’article consacré à Mr RABHI (qu’il faudrait inviter en Algérie) m’amène à ces quelques réflexions sur la gestion de nos poubelles. En la matière, CHACUN peut faire quelque chose et dès demain…

    VALORISATION AGRICOLE DES BIODECHETS URBAINS

    Chaque ménage produit des déchets ménagers : les biodéchets. Il s’agit des épluchures de fruits et légumes, du marc de café et de thé ou de serviettes en papier. Ces éléments constituent la « fraction organique » des déchets et sont biodégradables. Par compostage ils sont transformables en terreau agricole. Actuellement, les biodéchets collectés sont enfouis dans au niveau de CET. Or, il se trouve qu’en Algérie, les sols requièrent de grandes quantités de ce type de terreau. Comment valoriser ces biodéchets en quantité croissante ?
    La séparation des biodéchets à la source est le meilleur moyen de garantir la qualité des opérations de compostage. La séparation préalable à la collecte des autres déchets est la garantie afin d’obtenir un gisement de biodéchets indemne de polluants (bouts de plastique, métaux lourds, …). Selon les caractéristiques d’une commune (habitat urbain ou dispersé présence de plateformes de compostage industrielle, activités agricoles céréalières et maraîchères, etc.), plusieurs solutions existent afin de gérer séparément les biodéchets.

    La gestion de proximité

    La gestion de proximité est réalisable aussi bien à la campagne qu’en ville. Il s’agit de proposer la gestion individuelle ou collective aux habitants d’un quartier. Cette pratique est le meilleur moyen afin de diminuer les quantités de déchets habituellement prises en charge par la municipalité. La responsabilité de leur traitement est laissée aux habitants. Elle permet une valorisation locale des biodéchets puisque le terreau produit est destinés aux jardins potagers et d’agréments ou aux espaces verts du quartier. Cette optique implique les habitants dans une démarche de tri sélectif. En France, de nombreuses collectivités encouragent le compostage en jardin en distribuant des bacs individuels pour compostage ou en installant des composteurs collectifs en « pied d’immeuble ». C’est le cas de Nantes, Rennes, Chambéry, Paris, Lyon, Montreuil, etc. Ces nombreuses expériences sont visibles sous forme de vidéos au niveau d’internet.

    Facteurs de réussite d’une gestion de proximité

    Le développement de composteurs individuels au niveau de jardins, cours, terrasse ou balcon est parfois le fait d’habitants avertis des questions d’écologie. Dans la plupart des cas, l’adoption plus massive de tels comportements provient d’actions de sensibilisation ou du passage à un mode de collecte des déchets au poids. Le consommateur étant touché au niveau de son porte-monaie, le changement de comportement est alors radical. Afin d’obtenir une adhésion volontaire et massive à ce type de démarche, le facteur de réussite principal reste l’accompagnement et le suivi des habitants dans la zone de pratique de tri et de compostage des biodéchets. Cet accompagnement peut être réalisé par une association locale, un prestataire de la municipalité ou les services municipaux eux-mêmes.
    La participation de la municipalité est importante. Elle peut se faire également par le biais de son service des espaces verts. En effet, les habitants n’utilisent pas forcément la totalité du compost produit, le service des espaces verts peut en bénéficier pour amender les jardins publics, voire le redistribuer à des jardins familiaux. Cela concerne en particulier le cas des gros composteurs collectifs en « pied d’immeubles ». Dans le cas d’un composteur individuel on peut être étonné par le faible volume pris par les biodéchets en cours de compostage. A cela deux raisons à cette importante de volume : la diminution de leur pourcentage en eau et leur consommation régulière par les lombrics.
    La gestion de proximité peut être également développée au sein d’une structure collective comme un collège, un lycée, une cité universitaire ou une entreprise. L’existence d’un espace est propice à l’installation de composteurs. Les biodéchets du restaurant universitaire de l’université de Constantine ont ainsi fait l’objet d’essai de compostage.

    La collecte sélective de biodéchets

    La valorisation de proximité des biodéchets est une étape importante mais elle peut être insuffisante. Elle mérite d’être complétée par d’autres moyens permettant une valorisation optimale de ces biodéchets.
    La collecte sélective des biodéchets des ménages s’adresse aux territoires caractérisés par un habitat vertical dense ou par des zones d’habitat individuel dense avec de faibles surfaces de jardin et de cours. Cette collecte sélective des biodéchets des ménages n’est pas contradictoire avec la pratique du compostage individuel. Rappelons le, celui –ci, à condition d’être bien mené, est réalisable même en cas de surfaces réduites (cour, terrasse, balcon). L’étape ultime de traitement domestique des biodéchets étant le lombric-compostage très répandu en Allemagne (le lombri-composteur pouvant dans ce cas être disposé dans la cuisine). Valorisation de proximité et collecte sélective peuvent être mises en place sur différents secteurs géographiques d’une même commune.
    Ainsi donc, une municipalité ne peut considérer son devoir accompli par la seule mise à disposition de composteurs individuels auprès des particuliers. Sa tâche est de proposer également la solution de la collecte sélective des biodéchets. La collecte sélective permet de récupérer plus d’une centaine de kilogrammes de biodéchets par an et par habitant dans la mesure où, en Algérie, la pratique des plats cuisinés n’est pas répandue. Outre, les biodéchets il faut également tenir compte des déchets verts, même si également à ce niveau, des actions de sensibilisation au compostage individuel sont à mener.
    A l’étranger, le nombre de collectivités ayant opté pour la collecte sélective des biodéchets reste faible. Il progresse cependant. C’est le cas de plusieurs grandes agglomérations françaises comme Lille, Vittel-Contrexeville et Lorient. En Europe, plusieurs grandes villes l’ont adoptée: Turin, Barcelone, Stockholm, Berlin.

    Le passage à la collecte sélective des biodéchets est une révolution technique pour une agglomération. En Algérie, cela pourrait se faire après la mise en place de la collecte sélective des emballages (verre, plastique, papiers, cartons, fer et aluminium). Cependant, outre la réduction du nombre de CET et de leur capacité que cette pratique permet de diminuer, il s’agit de tenir compte de la mobilisation d’un gisement d’amendements organique dont le secteur agricole a terriblement besoin. Cependant, ce besoin rendu encore plus urgent avec la mise en valeur des sols sableux du Sud, est peu perçu par les décideurs.

    En Europe, les moyens utilisés sont variés : collecte en benne tasseuse compartimentée , collecte en sac de couleur différente dans la même benne, collecte en porte à porte, collecte à petite échelle avec plateforme de compostage décentralisée .

    En résumé, il apparait qu’en matière de valorisation, un long chemin reste à parcourir. Cependant, le coût financier de réalisation de CET et l’hostilité des riverains de ces CET poussent à des solutions alternatives. Le tri sélectif avec recyclage des matériaux et compostage individuel ou collectif des biodéchets sont des solutions d’avenir. Elles sont par ailleurs créatrices d’emplois. Dans le cas des biodéchets, il s’agit de mobiliser un gisement organique face à la grave perte de fertilité des sols algériens. Des composteurs individuels peuvent être installés immédiatement par des citoyens sensibilisés. Des associations peuvent également réaliser des aménagements locaux. Quant aux pouvoirs publics, il est de leur devoir, d’étudier les dispositions législatives et matérielles nécessaires à une telle évolution. Dans tous les cas, une phase de sensibilisation intégrant des aspects culturels, sanitaires et écologiques sera nécessaire.

    Djamel BELAID 29.12.2013

    • Colibris écrit une nouvelle page de son histoire‏

      Le Mouvement Colibris (info@colibris-lemouvement.org)

      ce serait une bonne idée, cela créerait au moins une dynamique …. J’ai toujours été étonnée que personne ne parle de lui en Algérie

      • Il y a une page facebook qui s’appelle « les amis de Pierre Rabhi en algérie » : https://www.facebook.com/rabhi.amis.algerie?fref=ts

        • Merci Karim – je suis abonnée à la newsletter, mais je n’avais pas vu facebook –
          je viens de lire qu’il y a une école Montessori à Alger – c’est super bien –

          • Le collectif des amis de pierre rabhi en algérie est entrain de préparer la venue de ce dernier dans son pays d’origine, en lançant en parallèle un appel à projet en agro-ecologie. Toute personne interessée pour faire connaitre cette approche respectueuse de la terre et l’humanisme en algérie est la bienvenue.

  8. jp glorieux Says:

    http://www.telerama.fr/cinema/films/pierre-rabhi-au-nom-de-la-terre,438282.php

    ce film est sorti au printemps dernier
    peu d échos dans le monde médiatique français

  9. Jacqueline PERES Says:

    Native de Béchar depuis quatre générations je suis fière de compter parmi nos contemporains un homme de votre valeur -Jacqueline Pérès-Rodriguez

  10. un article intéressant :

    http://www.planetoscope.com/sols/623-erosion-des-sols-dans-le-monde.html

    à noter « érosion due aux éoliennes »

  11. Mr Rabhi était venu en 1988 présenter ses travaux et son expérience à l’université de Bab Ezzouar invité par l’association scientifique des étudiants biologistes : l’ORCHIDEE. Il avait à l’époque était boudé par les enseignants sous prétexte qu’il n’avait pas de diplôme universitaire.

    • ZITOUNI Hamoud Says:

      Cela en dit long sur la valeur professionnelle ou tout simplement intellectuelle de ces enseignants snobeurs de « non diplômé ».
      A contrario, cela me rappelle une conférence donnée en 1976 par le défunt Rabah CHELLIG (qui se rappelle de lui?) à l’IAM de Montpellier. Apparemment non « diplômé » mais très fin connaisseur des problèmes de la steppe et du pastoralisme en Algérie il a fait salle pleine d’étudiants de 3ème cycle de plusieurs nationalités et de professeurs et chercheurs chevronnés de cette grande ville universitaire. Vraisemblablement, l’humilité reste à cultiver dans l’université algérienne.

    • benchikh Says:

      c’est notre problème on a tout appris par coeur mais on a rien compris ou bien peut compris pas d’ expériences seulement des échelons et des grades ,on manque de cette fameuse équilibre.

  12. ZITOUNI Hamoud Says:

    Merci cher Monsieur. Je reste attentif à toutes vos informations sur cette algue fertilisante.

  13. un grand homme !

  14. Longue vie à ce monsieur qui a su appliquer les bonnes manières pour protéger l’environnement.

  15. bouchelia mohamed salah Says:

    depechons-nous d’ecouter,d’appliquer les idees de ce monsieur pour les generations future c’est l’un des rare enfants de la terre digne de ce nom merci a toi pierre est a ceux qui t’aide est surtout a ceux qui t’on eduquer et transmis ces valeurs inestimable je te souhaite longue vie.

  16. http://www.consoglobe.com/toilettes-seches-chassez-les-prejuges-cg

    ce n’est pas une plaisanterie – et je pense que Pierre Rabhi connait –

  17. Pierre RABHI, au delà de nos deux rives algérofrançaises cet homme complet et visionnaire constitue un exemple à suivre pour les générations actuelles et futures. Merci pour son témoignage

  18. jean pierre glorieux Says:

    France culture , chaîne spécifique de radio France a dans ces programmes une émission dédiée aux questions d environnement
    voir site FR culture
    C’est chaque samedi de 7 à 8 h
    un auditeur a lancé un site d archives où chacun peut retrouver les enregistrements et les commentaires
    voici le lien pour y accéder :
    http://terreaterre.ww7.be/spip.php?recherche=rabhi&page=recherche

    Pierre Rabhi est surtout connu des écologistes et spécialistes d environnement
    beaucoup moins des agriculteurs céréaliers productivistes ce qui n étonneara personne

    cordialitudes transméditerranéennes jp glorieux

  19. ZITOUNI Hamoud Says:

    Pierre RABHI, dont j’ai appris l’œuvre depuis peu à travers mes lectures est cet homme infatigable, nourri au bon sens humain, au visage émacié et au corps frêle qui rappellent étrangement ceux du Mahatma GANDHI. Un homme simple doté d’une large culture ouverte aux défis de notre siècle. Tout le long de sa vie, il a accumulé et fait partager une expérience inestimable dans le domaine du développement durable et de la préservation des ressources. Et il continue malgré son âge avancé.
    Les institutions algériennes, en particulier celles qui ont en charge l’agriculture, le développement rural, l’environnement, l’enseignement universitaire et la recherche, devraient faire appel à son expertise. Je suis sûr que le pays qui l’a vu naître y gagnera pour une meilleure perception du développement, un développement moins dispendieux d’argent, moins gaspilleur de ressource dont l’eau et la terre en premier lieu, plus soucieux de sa durabilité.

    • APPLIQUER LES IDEES DE PIERRE
      Vous avez raison, c’est un personnage à connaître. Suggestions pour appliquer ses idées.

      1-PERSISTANCE D’UNE AGRICULTURE MINIERE: Regardons comment nous nous comportons avec nos sols: nous récoltons le blé, puis au lieu d’enfouir au sol les pailles (ou au moins les chaumes) nous les récoltons pour les moutons. Mais que reste-t-il pour nourrir le sol?
      Pire, nous labourons à la charrue (en pratiquant souvent la jachère). Du fait de ce labour, les racines, seule matière organique (véritable éponge du sol) qui avait échappée à la dent du mouton est minéralisée. Résultats: nos sols sont passés (entre les pratiques minières – absence d’engrais – de l’agriculture coloniale et cette prédominance du mouton sur la fertilité du sol) de 2% de matière organique (MO) à 1%.

      Le développement de la culture de la pomme de terre et de l’irrigation vont accentuer cette perte de MO.
      Conséquence: sensibilité accrue à l’érosion.

      2-QUE FAIRE?
      -maintenir la MO existante dans le sol en vulgarisant le semis direct, Car voir une charrue dans un sol Algérien est un non sens agronomique.
      -enrichir les sols avec du fumier, des boues résiduaires de stations d’épuration, compost d’ordures ménagères, … Bref rechercher par tous les moyens de la MO pour nos sols (sciure de bois, plumes de volailles, déchets d’industries agro-alimentaire, …).
      -introduire dans les programmes scolaires des notions de base d’agronomie.

      • cool, comme ça on pourra polluer la nappe phreatique, et si nous ne mourrons pas de faim, on pourra toujours crever de soif. C »est quoi votre ecole d’ingenieur que j’evite d’y inscrire mes gamins.

        • ZITOUNI Hamoud Says:

          Mise à part les boues résiduaires qui sont effectivement sujets à controverse, je ne vois pas comment pourrait-on polluer la nappe phréatique avec des déchets organiques cités par « Agronome » dans la mesure où leur apport est raisonné et que leur décomposition puis leur minéralisation s’effectuent très vite dans un pays chaud et sec. Merci de me fournir des éclairages utiles.

      • benchikh Says:

        Mr l’Agronome,
        La terre appartienne à tout le monde qui veut la travailler ,le berger c’est mon ami il a sa part quand je récolte le blé 3/4 mois avant que je labour pour en faire de la veste avoine,…. ,Mr l’Agronome c’est le manque de bétails que la terres est devenus faible ,la terre est une grande usine qui ne se fatigue jamais,mais à condition redonnez-lui se que vous avez pris ,respectons le cercle fermé et ne pensons pas chiffres avec la terre ,sinon elle ne pardonne pas(les terres en Espagne ils ne produisent plus la même quantité a cause des produits chimiques)revenons à la méthode simple bétails,légumineuses ,céréales et le sourire et le merci au Créateur.

  20. voila un pierre qui nous manque, bravo ces pratiques , sont pour nous un naturel, des actes de tous les jours dans nos montagnes , dans nos oasis. la colonisation au nom de la quantité, a réduit le mode humain,pour le mode industriel.

  21. benmiloud Says:

    Enfin , il devraitêtre invié en Algérie.
    Originaire moi même d’une Oasis , je sais da quoi il parle
    Brav Pierre et soyez le bienvenue à l’Oasis de Tiout

  22. enfin vous parlez de lui !!!! merci

    • Merci, longue et heureuse vie et soyez le (les) bienvenu(e)s chez vous en Algérie, notre environnement est en danger à cause de l’être humain ce grand prédateur, bien à vous.

      • je suis en train de lire « la spiruline » (auteurs Michka et J Falquet) et il y a tout un chapitre sur la culture et l’engrais naturel –

        pourquoi ne pas cultiver la spiruline en Algérie –

        • ZITOUNI Hamoud Says:

          Prodiguez nous de l’info sur cette espèce ou donnez-nous svp le lien y afférent si le document en question est en ligne. Merci.

          • voici un lien pour vous procurer de la documentation :

            http://www.priceminister.com/nav/Livres/kwz2/Spiruline

            je livre en ma possession a été édité en Suisse –

            la spiruline est une algue d’eau douce – qui doit être produite dans des lieux chauds et non pollués

            la premlère doctoresse qui en a parlé (à ma connaissance) est le docteur KOUSMINE – la marque était « Flamand Vert » – et cette spiruline venait (et vient encore) du Chili je crois.

            Maintenant il y a deux ou trois producteurs en France, un dans le Tarn et deux autres dans la région Paca. Je vais rechercher les liens.

            A ma connaissance, il n’y a qu’un seul Lycée agricole qui enseigne comment produire la spiruline, c’est le Lycée agricole de Hyère –

            Je connais une association qui pourrait aider financièrement pour ce genre de projet. Je peux rechercher si cela vous intéresse.

            Je vais rechercher les producteurs français et vous envoie le lien

            Bonne soirée
            Gar

          • premier lien :

            http://www.algosud.com/

            en ce qui me concerne je ne trouve pas ça bon – je préfère en cachets

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